Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 48-49. (Budapest, 1977)

BARKÓCZI, LADISLAS — CASTIGLIONE, LADISLAS — SZABÖ, NICOLAS — SZENTLÉLEKY TIHAMÉR — SZILÁGYI, JEAN-GEORGES: Art antique au Musée Déri de Debrecen et dans d'autres collection hongrois

14. Hermès de Priape en bronze. Budapest, coll. particulière. (concernant les antécédents de cette conception voir H. Rauscher, Anisokephalia, Vienne 1971, p. 474 et suiv.; sur Priape en général et sur les types de représentations, H. Herter, De Priapo, Giessen 1932, p. 95 et suiv., p. 139 et suiv., pour la pièce de Budapest cf. p. 125 n° IV É 70, pl. I. ; id., RE XII. p. 1919 et suiv.; cf. encore sur le sujet des types de petite plastique: K. Parlasca, Germania 32, 1954, p. 294—5, fig. 1—2, pl. 39; Marcadé, Au Musée de Délos, Paris 1969, p. 209; Boucher, Bronzes romains figurés du Musée des Beaux-Arts de Lyon, n

os 165—6). Sur la tête de la pièce de Budapest reste un fragment qui peut être interprété comme la main gauche d'un autre personnage appartenant au groupe original. Il ressort de la position de la main qu'il doit s'agir d'une déesse s'appuyant sur Priape (cf. les variantes de l'Aphrodite détachant sa sandale appuyée de la main sur l'hermès de Priape: A. Minto, B. d'A. 6, 1912, p. 209 et suiv.; E. Künzl, Bonner Jb. 170, 1970, p. 127, n° B 18. fig. 27; voir, de la coroplathie de Gaule, le type de Vénus s'appuyant contre un hermès: F. Benoit, Le symbolisme dans les sanctuaires de la Gaule, Bruxelles 1970, p. 9 et suiv., pl. 1), étant donné que les dieux s'appuyent en général à l'hermès ou bien du corps, ou bien du bras inférieur ou du coude (voir à ce sujet et au sujet des hermès-supports en général: F. Muthmann, Statuenstützen, Heidelberg 1951, p. 16 et suiv., et passim; L. Castiglione, Bull. Mus. H. B. A. 13, 1958. p. 7 et suiv.; W. Fuchs, Der Schiffsfund von Mahdia, Berlin 1963, p.