Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 48-49. (Budapest, 1977)
BARKÓCZI, LADISLAS — CASTIGLIONE, LADISLAS — SZABÖ, NICOLAS — SZENTLÉLEKY TIHAMÉR — SZILÁGYI, JEAN-GEORGES: Art antique au Musée Déri de Debrecen et dans d'autres collection hongrois
devait être un arc; la peau de lion est réduite à une ,,languette" disposée autour du bras gauche. Type de la plastique italo-étrusque qui se forme au début du IV e siècle av. n. è. (sur son histoire, avec un aperçu de la littérature voir J-G. Szilágyi, Annales Musée Déri 1958, p. 36 et suiv.) et perdure même à l'époque impériale. Les varientes tardives du type se caractérisent par la jambe gauche nettement portréé en avant, une petite tête, la brièveté du torse et la longueur des jambes (cf. sur ce problème pas encore étudié systématiquement: M. Bieber, Skulpt. u. Bronzen in Kassel, Marbourg 1915, p. 66, ad n° 183; puis J. Chr. Baity, in Hommage à A. Grenier, v. I. Bruxelles 1962, p. 197 et suiv.; sur les prototypes italiques voir A. Cederna, N. Se. 1951, p. 185 et suiv.). La pièce de Budapest s'ajoute à cette série tardive produite soit en Italie, soit en Gaule (Bieber, op. cit p. 66 et suiv., n os 184—9; W. Deonna, Ville de Genève. Catal. des bronzes, Zurich 1915—6, p. 11 et suiv.; H. Rolland, Bronzes antiques de Haute Provence, Paris 1965, n° 84; Espérandieu — Rolland, Bronzes antiques de la Seine-Maritime, Paris 1959, n os 47— 8: St. Boucher, Gallia 32, 1974, p. 138—9, fig. 5—6; de la Pannonié: J. Fitz, in Intercisa II, Arch. Hung XXXVI, Budapest 1957, p. 167 et 170, pl. 35. n° 6). Haute époque impériale. N. SZ. 2. Vénus Anadyomène. (fig. 6) H.: 6,14 cm. Fonte pleine. Patine vert foncée endommagée par endroits. Ce type d'Aphrodite, à l'origine nue, tordant de ses deux mains sa chevelure, suit un modèle hellénistique du III e siècle av. n. è. qui a dû être dressé à Alexandrie. Parmi les variantes et imitations il se présente dès le début du II e siècle av. n. è. un type dont les jambes sont enveloppées dans un manteau, type qui est aussi celui du petit bronze de Budapest (cf. C. Watzinger, in Exp. Sieglin II, 1. B., Leipzig 1927, p. 92; L. Castiglione, Bull. Mus. H. B. A. 9, 1956, 16) et qui fut très répandu à l'époque romaine (répliques de la grande plastique: H. Riemann, Kerameikos II, Berlin 1940, p. 114; parmi les petits bronzes voir p. ex. D. K. Hill, Catal. of Class. Bronze Sculpt, in the Walters Art Gallery, Baltimore 1949, n° 205; H. Menzel, Röm. Bronzen, Bildkat. d. Kästner-Mus., Hanovre 1964, n° 35). Le sujet fut souvent représenté dans la petite plastique surtout en Egypte (cf. P. Lévêque, in Les Ant. du Musée de Mariemont, Bruxelles 1952, p. 92, n° G 69; Castiglione, op. cit.; N. HimmelmannWildschütz, Marburger Wincklemann-Pr. 1958, p. 3—5), tandis que les petits bronzes mis au jour dans les provinces occidentales proviennent, au moins en partie, de fabrications locale (Espérandieu — Rolland, Bronzes antiques de la Seine-Maritime, n° 38 ; cf. A. De Ridder, Les bronzes antiques du Louvre I, Paris 1913; de la Pannonié: V. Sümeghy, in Actes du VIII e Congrès Internat. d'Archéologie Classique, Paris 1963, Paris 1965, p. 205, pl. 27,2 une variante de style provincial de la Dalmatie: V. Jurkic-Girardi, Grada i rasprave Pula, 6, 1976, fig. 7). La pièce appartenant à une collection privée de Budapest doit provenir peut-être d'un atelier de Gaule. Haute époque impériale. N. SZ. 3. Enfant au thyrse. (fig. 7) Acheté à Athènes. H.: 7,38 cm. Fonte pleine. Patine verdâtre, la partie supérieure de la tête est percée. Les formes enfantines et les proportions du corps rappellent les représentations hellénistiques d*enfants, la position ,,jambes écartées" est fort connue de la plastique de la basse époque hellénistique (cf. M. Bieber, The Sculpture of the Hellenistic Age, New York 1955, p. 81 et suiv.). La chevelure coupée courte est retenue par un ruban, la main gauche tient un thyrse représenté grossièrement. Enfant satyre ou Bacchus enfant (cf. Zadoks-Josephus-Jitta — Peters — v. Es, Rom. Br. Stat, from the