Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 46-47. (Budapest, 1976)
SZILÁGYI, JEAN-GEORGES — SZABÓ, NICOLAS: Art antique au musée Déri de Debrecen et dans d'autres collections hongroises
appartient avec toutes ses variantes au groupe des ,,terres cuites de l'Acropole" nommé ainsi d'après leur site le plus important (Casson-Brooke, Catal. of the Acropolis Mus., II. p. 355 et suiv.). Sur l'histoire et sur la diffusion du type v. P. Knoblauch, Studien zur archaisch-griechischen Tonbildnerei in Kreta, Rhodos, Athen und Böotien. Bleicherode, 1937, p. 174 et suiv.; Higgins, Br. Mus. Terracottas, I, p. 175, n° 655 (pour la pièce de Budapest ibid., p. 176, n° 659, pl. 85). Début du V e siècle. N. SZ. 7. Protome de femme de la Grèce Centrale. (Fig. 11.) Debrecen, Musée Déri, sans n° dïnv. Haut.: 10,2 cm. Terre brun rose, enduit blanc, avec peu de traces de peinture rouge, rose et jaune. La terre cuite est endommagée au trou de suspension. La pièce dont le type remonte au schéma rhodien (cf. Winter I, 236; Knoblauch, Studien zur arch.-gr. Tonbildnerei, p. 167 et suiv.) est une variante grecque centrale (de toute vraisemblance béotienne) portant une coiffure de boucles étagées (pour le prototype voir Schefold, in Mél. P. Collart, Lausanne 1976, p. 323 et suiv.. figs. 1—4) avec une Stéphane simplifiée. (Cf. de Thespies: Breitenstein, Danish Nat. Mus., Catal. of Terracottas, p. 18. n° 160, pl. 18; de Tanagra: Winter I, 243,3; de Chalcis: Musée Nat. d'Athènes 3964—66. — Sur les protomes rhodiennes et les variantes de la Grèce Centrale: Szabó, Bull. Mus. Hongrois des Beaux-Arts 43, 1974, p. 3 et suiv.) Premier quart du V e siècle. N. SZ. 8. Tête féminine italiote. Haut. : 12,4 cm. Terre rose jaunâtre. Collée de plusieurs morceaux, le côté droit et presque toute la partie arrière manquent. Sortie d'un moule usé. Au devant les cheveux sont tressés en deux rangs de boucles, surmontés d'une couronne ou d'un ruban. Dans les oreilles des grosses boucles d'oreille rondes. Le type, connu par nombreuses variantes, remonte sûrement à Locres (A. de Franciscis, Atti M. Grecia 2, 1958, p. 42), mais les plus nombreux exemplaires furent produits dans l'atelier de Rosarno-Medma (P. Orsi, Not. Scavi 1913, Suppl., fig. 124—6; De Franciscis, op. cit., pl. 12,1; etc.). On l'avait employé sur des bustes sommairement travaillés (cf. par ex. U. Zanotti Bianco, Grossgriechenland. Würzburg, 1961, fig. 102, au milieu), sur des statues de femmes debout ou assises. Les yeux, la chevelure et la forme du visage présentent des traits stylistiques grecs occidentaux (cf. une tête d'éphèbe en marbre de Leontini: Langlotz, Kunst d. Westgriechen, pl. 48—9), et montrent la coexistance spécifique des éléments archaïques tardifs et de style sévère (cf. P. Noelke, in N. Kunisch. Antiken d. Slg. Funcke. Bochum, 1972, p. 18). Second quart du V e siècle. J.-G. SZ. 9. Protome de femme italiote. (Fig. 12.) Haut.: 20,1 cm. Terre brun rouge, enduit blanc. Trous destinés à la suspension au centre de la Stéphane et audessus des deux coudes. Elle vient d'un moule fortement usé. La pièce représente un type à plusieurs variantes bien répandu en Sicile et en Italie méridionale (Winter I, 251, 1—2); qui remonte aux prototypes béotiens (H. Goldman — F. Jones, Hesperia 11. 1942. p. 397. n os IV. a.- 17,18; Higgins, Br. Mus. Terracottas. I, p. 233, n° 874, pl. 126; B. Schmaltz, Terrakotten aus dem Kabirenheiligtum bei Theben. Berlin, 1974, p. 130 et suiv.; voir encore les variantes de la Grèce septentrionale, Delt. 26. 1971 B2. p. 418. pl. 413 ß —}'.). La figurine de femme tenant