Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 46-47. (Budapest, 1976)

SZILÁGYI, JEAN-GEORGES — SZABÓ, NICOLAS: Art antique au musée Déri de Debrecen et dans d'autres collections hongroises

la vie du type de krateriskos, dans le dernier quart du IV e , éventuellement au début du III e siècle. En ce qui concerne la localisation, nombreux historiens ont, d'après une trouvaille de Corinthe, cherché l'atelier des vases de bronze aux ,,anses de Galaxidi" à Corinthe (Richter, op. cit., p. 216; Lamb, op. cit.. p. 186; Vocotopoulou, BCH 1975, p. 766—7 et 784—5; avec bien plus de prudence Wuilleumier, op. cit., p. 44). Cette supposition ne semble, pour le moment, pas justifiée, et ce n'est pas non plus sûr que les nombreux types de vases aient été fabriqués dans le même centre, bien qu'il soit frappant, que les vases de différentes formes, munis d',,anses de Galaxidi" avaient apparu en grand nombre dans le site éponyme (cf. Lamb, op. cit. p. 185, note 6; Munich, Mus. ant. Kleinkunst SL 37. SL 38 et 3766, et le vase du Allard Pierson Mus. 789) ou près de celui-ci (v. outre la trouvaille mentionnée de Corinthe, aussi l'exemplaire découvert à Médéon). Aussi est-il digne d'atten­tion que le type de krateriskos que représente le vase de Budapest est, à notre connaissance actuelle, familier en Grèce Centrale et Nord-Ouest (Votonosi, cf. aussi A. Andriomenou, BCH 1975, p. 570), alors que pour le moment c'est en Macédoine que le type du cratère en calice est le plus fréquent (Derveni, Nikisiani, Bitolj). Étant donné qu'à Olynthe des exemplaires attiques à vernis noir du type de krateriskos furent découverts en masse, et que d'autre part un exemplaire de la forme de cratère en calice provient d'Eleutherai (Allard Pierson Mus. 788), la carte de la répartition des vases de bronze, basée sur nos connaissances actuelles, ne permet pas de conclure à un atelier de la Grèce Centrale ou du Péloponnèse septentrional et à un autre de Macédoine, d'autant moins qu'à Galaxidi tous les deux types principaux sont présents (v. J. Sieveking, Bronzen d. Slg. Loeb. Munich, 1913. pl. 44). Il est possible que les sites n'indiquent que le trajet des relations commerciales de certains ateliers (éventuellement des ateliers fonctionnant dans le même centre), et ne montrent rien que le fait que le type de cratère en calice fut plus souvent exporté vers le Nord (cf. aussi le fragment de Szob trouvé dans une tombe celtique de Hongrie: N. Szabó, in Eastern Celtic Art. Székesfehérvár, 1974, p. 82, n° 171, avec bibi. ultérieure, et É. B. Bonis, in Archäol. Funde in Ungarn, hrsg. v. E. B. Thomas. Budapest, 1956, p. 166—7). Ce sont les trouvailles futures qui doivent décider la question de savoir si ce n'est pas seulement une apparence, due à l'éventualité de nos connaissances actuelles, que les vases de bronze de tout le ,,groupe de Galaxidi" se sont diffusés en premier lieu vers le nord. Bibi. : Oroszlán— Dobrovits, p. 29, n° 33. J.-G. SZ. 5. Tête d'Aphrodite. (Fig. 6/a —b.) Haut.: 3,21 cm. Fonte creuse. Patine verdâtre. La chevelure est surmontée d'un diadème arqué découpé dans une lamelle d'or, décoré de points et de lignes verticales. (Une représentation semblable en terre cuite: Munich, Mus. ant. Kleinkunst 814. WAF.) Le type de la tête, la chevelure et le style rapprochent la pièce d'Aphrodite de Capoue (cf. W. Fuchs, Die Skulptur der Griechen. Munich 1969, p. 222 et suiv., figs. 240—241). Pour le style de la tête de Budapest voir parmi les statuettes en bronze apparentées à l'art praxitélien par ex.: Rizzo, Prassitele, p. 60, pl. 89. L'applica­tion du diadème d'or peut être bien interprétée comme une illustration littéraire correspondante à la savante conception d'art du hellénisme. (Pour l'Aphrodite à Stéphane d'or v.: Homeri Hymn, in Venerem 7—8.; Sappho frg. 9D. — Sur les diadèmes grecs du IV e siècle v. J.-G. Szilágyi. Acta Ant. Hung. 5, 1957, p. 76 et suiv.) Fin du IV e siècle? N. SZ.

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