Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 46-47. (Budapest, 1976)

SZILÁGYI, JEAN-GEORGES — SZABÓ, NICOLAS: Art antique au musée Déri de Debrecen et dans d'autres collections hongroises

avec anses horizontales identiques à celles d'Ártánd, provenant de la nécropole de Padula et conservée au Museo Archeologico délia Lucania Occidentale et une anse verticale: Antiken in rheinischem Privatbesitz. Cologne, 1973, p. 137, n° 210 et pl. 93), et sur les exemplaires archaïques plus tardifs, fabriqués tant dans la mère patrie que dans la Grande Grèce, même on connaît leur imitation locale italique (Ancona, Museo Nazionale délie Marche, livrée par la tombe n° 88 de la nécropole de Belmonte). D'après sa forme, l'hydrie d'Ártánd appartient plutôt aux pièces anciennes du groupe, à celles datant des années autour de 600—580. Le mobilier de la tombe princière scythe dont elle faisait partie (sa publication détaillée: M. Párducz, Acta Arch. Hung. 17. 1985, p. 137 et suiv.) est bien plus récente, ce qui ne touche ni le temps de la fabrication de l'hydrie, ni la datation du début de l'époque scythe en Hongrie, étant donné que le grand vase de bronze grec transporté de très loin, était évidemment une curiosité très précieuse dans cette contrée et devait être conservé longtemps avant d'être placé dans la tombe, peut-être même avant qu'il fût vendu aux Scythes. (Pour ce sujet v. récemment F. Fischer, Germania 51, 1973, p. 436—59, en premier lieu p. 438—9 et 457.) L'ornement consistant seulement en figures animales devait exercer sur les acheteurs scythes un attrait spécial. Le plus probable est, même actuellement, que ce n'est pas du Sud ou de l'Est qu'il soit arrivé aux Scythes, mais par voie du commerce grec du littoral Adriatique, par l'intermédiaire des Balkans du nord-ouest (v. à ce sujet la bibliographie de ci-bas). Bibi.: Kralovánszky, A.. Arch. Ért. 83 (1956) p. 222; Szilágyi. J. G.. Ant. Tan. 3 (1956) p. 333; id.. Actes du VHP Congr. Internat. d'Archéologie Classique. Paris. 1965, p. 387—9 et pl. 91; id., Művészeti Lexikon (Dictionnaire d'Art), I. Budapest. 1965, p. 105—6 (ill.); Párducz, M. Acta Arch. Hung., loc. cit., p. 149 et p. 148, fig. 3 (le dessin de l'anse verticale), p. 217—9 et pl. I — III; id., Acta Ant. Hung. 13 (1965) p. 299—301; Szilágyi, J. G., Ant. Tan. 13 (1966) p. 102—6; Korek, J. —Kovrig, I., The Archaeological Collections of the Hungarian Museums. Budapest, 1966. p. 11, fig. 4; Alexandrescu, P., Studii Clasice 8 (1966) p. 207—10 (ill.); Kutzián, I. B., Studia Balcanica 5 (1971) p. 144—5; Párducz, M., Acta Arch. Hung. 25 (1973) p. 42. J.-G. SZ. 3. Phiale. (Fig. 4/a — b.) Debrecen, Musée Déri R. V. 14. Haut,: 3,45 cm; diam.: 16,5 cm. Surface rouge-violet. La patine vert foncé ne subsiste que par endroits en taches. Cassée en deux morceaux, récemment soudés, avec grandes lacunes et plusieurs fissures. Elle a été martelée d'une seule plaque. Le rebord rabattu est sur le bord un peu plus gros. Au centre bosse (,, omphalos") en­cadrée d'un sillon; autour d'elle des demi-cercles encadrant les extrémités des feuilles, et dans les intervalles des petits dessins poinçonnés en forme de demi­lune. A l'extérieur des feuilles en aiguille rayonnant autour de la bosse centrale et modelées en bas-relief; entre elles protubérances en forme de noisette forte­ment en saillie, avec au centre une arête. Entre les ,,noisettes" des fleurs de lotus plastiques naissent des feuilles en aiguille. Des phiales de bronze d'une forme et d'un décor similaires furent mises à découverte dans le Proche-Orient (H. Luschey, Die Phiale. Bleicherode, 1939, p. 42, n os 16—18 et fig. 19—20, le dessin en profil: p. 162). C'est pourquoi nombreux éléments plaident en faveur du fait qu'elles ont été exécutées dans un atelier achéménide (Luschey, op. cit., p. 48; id., Arch. Anz. 1938, p. 762; cf. P. Amandry. Eph. Arch. 1953—54, II, p. 11—3) et qu'elles sont la suite locale d'une tradition assyrienne. Or, la forme

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