Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 45. (Budapest, 1975)

SZABÓ, NICOLAS: Attelages de chevaux archaiques en terre cuite en Attique et en Béotie

Winter I. 30,8. 4. Athènes. Vente publique. (1974, rue Pandrosou; n° 987 A.) Même type que les pièces n os 2 et 3 de la liste. 5. Thèbes. Akraiphnion, tombe n° 50. Même type que les pièces n os 2, 3 et 4. A n d r ï o m e n o u , A. : A.A.A. 7 (1974) p. 337, fig. 20. 0. Madrid, Musée Archéologique. Provenance inconnue. Type semblable aux précédents, la tête de l'aurige vient d'un moule de style «ionisant». L a u m o n i e r, A.: Catalogue des terres cuites du Musée Archéologique de Madrid. Paris 1921. pp. 11 et 12, n° 20. pl. VI, 2. 22 Parmi les pièces de la liste, la terre cuite du Musée Kanellopoulos, et Je bige n° B 105 du Louvre, datent du milieu du 0 e s. av.n.è. Le modelage des chevaux des autres groupes et celui du visage de l'aurige de l'exemplaire de Madrid marquent déjà la fin de ce siècle. 23 Ln revenant à la terre cuite de Budapest, sa composition atteste une parenté évidente avec les représentants du groupe attico-béotien daté du milieu du 7 e s. av.n.è. Cependant la base en forme de plaquette et l'indication des roues du char, et ce qui est encore plus important, le modelage de la tête du cheval diffèrent du type plus ancien. Le style de la tête se rapproche le mieux de la pièce figurant sur la figure 13. Ce qui nous renforce de supposer que le bige de Budapest est, du point de vue typologique, un document de transition entre les formes du 7 e et celles du (5 e siècle. Pour le moment il nous est cependant impossible de dire si le caractère hybride marque aussi qu'il faut situer la pièce, même au point de vue chronologique, entre les exemplaires datés du 7 e et ceux du 0 e s. Il faut en effet tenir compte de la possibilité que d'après le détail qui nous semble le plus évolué — la tête de cheval, — la terre cuite de Budapest est un document conservateur de la deuxième moitié du 0 e s. av.n.è. 24 L'analyse des chars béotiens fournit aussi des indications plus générales sur l'histoire de la coroplathie archaïque de ce territoire. Il nous paraît bien clair la source de laquelle dérive l'expression incontestablement géométrique des statuettes du 0 e s. av.n.è. nommées souvent «primitives»: le type béotien est l'imitation des pièces attiques du 7 e s. av.n.è. Ces dernières ne sont que lato senso géométriques; le terme subgéométrique définit d'une façon beaucoup plus juste leur caractère et leur histoire. Pour appuyer cette constatation on peut recourir à la comparaison des triges et des quadriges du milieu du 7 e s. av.n.è. et des terres cuites de même sujet du 8 e s. av.n.è. Malgré les conventions du style géométrique les pièces du 8 e s. av.n.è. représentent les chevaux, le harnais et le char d'une façon plus réaliste 22 Au type ef. encore une pièce d'Erétrie (W i n t e r I. 36,9) que, malheureusement, je n'ai pas t couvée dans les réserves du Musée National d'Athènes. 23 Pour le modelage de la tête de cheval cf. le cavalier archaïque tardif de Rhitsona: U r e, P. N.: op. cit. p. 69, pl. XVIII, n 0 31.378. Pour la tête de l'aurige de la terre cuite de Madrid cf. de Rhitsona: B u r ro w s, R. M.-Ure, P. N.: B. 8. A. 14 (1907-08) p. 96 et suiv., iïg. 21 et pl. VII. b. — Une indication chronologique nouvelle : A n d r i o m e ­n o u, A . : loc. cit. 21 Sur la tendance archaïsante de la coroplathie »primitive« de la Béotie: Mülle r, W: Frühe Plastik in (Iriechenland und Vorderasien. Augsburg 1929. p. 247; Paul, E.: Wiss. Mitt. d. K. Marx Univ. Leipzig 8 (1958-59) p. L66. 2* 19

Next

/
Thumbnails
Contents