Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 44. (Budapest, 1975)
GERSZI, THÉRESE: Les attaches de Paulus van Vianen avec l'art allemand
vière. Avant cette période il dut passer quelque temps aussi à Nuremberg, l'un des centres d'orfèvrerie de l'Europe. 4 De toute façon des attaches étroites devaient le lier à l'art des orfèvres de cette ville, en premier lieu de Hans Jamnitzer et de Jonas Silber. (Avant les années de Munich il nous faut compter aussi avec un voyage en Italie et en France ; c'est une recherche récente qui a attiré l'attention sur ce voyage. 5 ) De 1601 à 1603 il vécut à Salsbourg, puis jusqu'à sa mort, il travailla à Prague en sa qualité d'orfèvre de la cour de Rodolphe IL Nous devons de toute façon compter avec l'influence que l'ambiance artistique allemande avait exercée sur son évolution. Nous ne désirons pas nous occuper ici des influences allemandes exercées sur ses objets d'orfèvrerie, nous indiquerons seulement que dans ses couvres de jeunesse, datant des années 1590, il a représenté de scènes bibliques et mythologiques dans le même entourage que les maîtres nurembergeois ses contemporains. 6 Ces représentations de paysages sont un peu archaïsantes, elles témoignent de l'utilisation des éléments de paysage allemands et néerlandais du milieu du siècle, et ne dénoncent encore rien du réalisme des représentations de plus tard. Conformément à la pratique générale des orfèvres, il a formé ses compositions, pour la plupart vues d'en haut, marquant un vaste horizon et souvent encombrées, en partie en utilisant des gravures étrangères, et en partie les motifs fantaisistes du paysage et de l'architecture, connus par les œuvres des maîtres nurembergeois. Le grand changement s'est produit dans son art au commencement des années 1600, lorsque parurent les études de détails. Or, la conception essentiellement changée de ses dessins de paysages exécutés à Salsbourg ne se manifeste absolument pas dans les fonds de paysage de ses plaquettes datées des années autour de 1600 ; par exemple dans celles qui représentent le Rapt d'Europe, Vénus et Adonis, Loth et ses filles et Minerve. 7 Le premier signe du changement de son art d'orfèvrerie apparaît seulement dans ses œuvres exécutées à Prague, en 1603—4. Ainsi sur les plaquettes intitulées Pan et Syrinx (1603 ; fig. 56), 8 l'Assemblée des dieux (1604), Jupiter et Callisto (1604), (J Diane et Actéon (1604), 10 on voit la représentation détaillée d'une découpure de paysage d'un effet intime. On connaît aussi les études de nature utilisée pour les deux œuvres mentionnée en premier: le «Moulin au bord d'un ruisseau» (Rotterdam, Musée Boymans- van Benningen) 11 dont une version un peu stylisée se retrouve sur toutes deux plaquettes. L'autre dessin est l'étude d'un rocher (Amsterdam, collection J. Q. van Regieren Altena; fig. 57) 12 et fut utilisé sur la plaquette figurant l'histoire de Pan. Donc, Paulus van Vianen, en adoptant les modèles étrangers, a déjà radicalement rompu avec l'ancienne prati4 Verres, R.: Die Plaketten des Paulus van Vianen. Pantheon. 1928. I, p. 2985 G r a e v e n i t z, A. M. von: Das niederländische Ohrmuschel-Ornament. Phaenomen und Entwicklung dargestellt an den Werken und Entwürfen der Goldschmiedefami lien van Vianen und Lutma. Inaugural-Dissertation. Bamberg, 1973. p. 269. — Brinkhuis. G.: Het Utrechtse zilversmedengeslacht van Vianen. Jaarboek Ond Utrecht» 1974, 208. «Verres, R. : op. cit., p. 297 - 300. 'Frederiks, J. W.: Dutch Silver. The Hague, 1952. 64 F, 69 K, 70 L, 71 M. 8 D u y v e n é de Wit — K 1 i n k h a m e r, Th. M. : Eine Ansicht von Salzburg auf einer Plakette von Paulus van Vianen. Mitteilungen der Gesellschaft für Salzburger Landeskunde, 100, 1960. p. 529-. 'Frederiks, J. W. : op. cit., 72 N, 84 AA. 10 B a n g e, E. F.: Eine neuerworbene Plakette des Paulus van Vianen. Berliner Museen, XLIII, 1922. Fase. 1/2, p. 110, fig. 97. 11 D u y v e n é de Wit - Klinkharaer , Th. M. : op. cit., fig. 6. 12 D u y v e n é de Wit — Klin k h a m e r, Th. M. : op. cit., fig. 7.