Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 43. (Budapest, 1974)

MOJZER, NICOLAS: La datation de la «Déposition de Croix» du Maître MS

tableau. 36 Mais il a attribué au peintre-graveur un rôle trop important dans la formation de l'Ecole danubienne, et c'est surtout la raison pour laquelle les histo­ens allemands l'ontjsévèrement critiqué, et à l'exception d'une seule prise de posi­rition plus indulgente, ils ont catégoriquement rejeté cette identité. 37 C'est en 1915 que furent connus les panneaux «éponymes» d'Esztergom. La signature M (marque de maître) S, incontestablement authentique semblait être une preuve décisive de la justification définitive de l'opinion des critiques d'art. Personne n'entreprit de faire une nouvelle confrontation. En effet, nous sommes encore très loins de pou­voir expliquer que les deux sortes de signatures marquent la même personne. Toujours est-il que des arguments très sérieux plaident en faveur de l'identité supposée, mais bien entendu ces arguments ne peuvent fournir aucune certitude. Pour cela il faudrait disposer de preuves qui ne pourraient être qu'historiques. Ce ne sont pas les preuves que nous avons ici fixées, mais seulement les arguments qui permettent de reprendre la question de savoir si ce n'était pas Voss qui avait raison. 38 NICOLAS MOJZER 36 Voss, H. : op. cit., p. 107 et suiv. — Synthétiquement : Lenz, A. : op. cit., p. 3 et suiv. — Il convient de signaler qu'en 1907. Voss ne put connaître les tableaux d'Esztergom alors complètement repeints, et leur connexion avec le tableau de Budapest. — Il ne put donc comparer à l'œuvre gravé qu'un seul tableau. Ce fait peut en soi-même rendre pro­blématique la constatation catégorique de Voss en ce qui concerne l'identité des maîtres, — mais aussi la justesse des critiques décidément contradictoires. 11 est par contre intéres­sant de voir que nombreux historiens admettent — et d'après des arguments bien plus faibles — l'identité du Maître MZ et de Mattheus Zasinger, orfèvre de Munich, et parfois aussi Winkler lui-même dans son ouvrage chargé de maints préjudices (op. cit., 1941, p. 26 — et ailleurs). — M. Greisberg est peut-être le sucl qui a catégoriquement rejeté l'iden­tité avec Zasinger: «Seine Identifizierung mit dem Stecher MZ is natürlich ausgeschlossen» {Geschichte der deutsehen Graphik vor Dürer. Berlin, 1939, p. 207). 37 R a d o c s a y, D.: 450 Jahre des Meisters MS, in Acta Históriáé Artium, IV, 1957, p. 206 et 229/6. — Id.: Gotische Tafelmalerei in Ungarn. Budapest, 1963, ff. 59. — Lenz, A.: op. cit., p. 3 — 4. — La seule opinion plus indulgente d'autrefois est celle de R. S t i a s s n y (in Monatshefte für Kunstwissenschaft, I, 1908, p. 430.)«Die Zuschreibung eines Budapester Bildes (la Visitation) an dem früher mit Mattheus Zasinger identifizier­ten Kupferstecher MZ bedarf aber noch der Nachprüfung vor dem Originale, da die gebo­tene Abbildung nicht überzeugt». 38 II n'est pas difficile d'exclure, en accord avec Greisberg, la possibilité de l'identité du Maître MZ avec Mattheus Zasinger. Un examen plus serré permet de prouver aussi le fait que l'artiste devait être un peintre — ainsi que l'ont pensé aussi Voss, Lehrs et Wink­ler. Par contre ce peintre-graveur n'a aucune attache démontrable avec l'art munichois et en général avec l'art bavarois.

Next

/
Thumbnails
Contents