Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 43. (Budapest, 1974)

SZENTLÉLEKY, TIHAMÉR: Lampes nouvelles dans la collection des Antiquités de Musée des Beaux-Arts

d'après la lampe de Lindos, date d'après 525 av. n. è. 18 L'apparition relativement tardive du bord et des parois convexes nous invite à supposer que les lampes n os 1 et 2 qu'on pourrait d'ailleurs, d'après d'autres caractéristiques dater d'une période beaucoup plus ancienne, ne doivent pas être des produits athéniens. A cause de leur matériel mince et fragile Howland ne prend pas les lampes à type 19 pour des pro­duits locaux, donc athéniens et signale qu'elles se trouvent également au Sud de la Russie et à Rhodes. 19 La production athénienne de ces lampes est pareillement contestée par leur caractéristique que ce n'est que la surface intérieure du bol et le bord qui sont couverts tandis que le bec n'est pas verni. 20 Etant donné que les fouil­les corinthiennes et celles de l'Agora d'Athènes ne fournissent que des variantes tar­dives des lampes au fond aplani, aux parois convexes et au bord XDlat, il faut chercher les repères de la formation des variantes et de la diffusion générale dans une époque plus ancienne de leur fabrication en dehors de la péninsule grecque. Dans le catalogue de lampes provenant de Predio Sola de Gela P. Orlandini présente des lampes à tube central appartenant au type semblable. Il constate que ces lampes furent au début importées de Rhodes à la fin du 7 e siècle av. n.è., puis, presque en même temps la fabrication locale commença à imiter ce type, le répandit dans un vaste domaine. 21 Les premiers exemplaires ne sont pas cou­verts, tandis que les exemplaires vernis datent du milieu du 6 e siècle av. n. è. 22 Les lampes n os 1 et 2 peuvent dater du milieu du 6 e siècle av. n. è. A cette époque les variétés de forme semblable furent bien répandues partou méditerranéen étant sous l'influence grecque. 23 Leurs analogues les plus proches connus par nous aujourd'hui se trouvent en Grande Grèce qui rend probable à localiser nos lampes sur ce territoire. 24 Bien que les deux lampes appartiennent à la même variété du même type, il est à supposer qu'elles ne furent pas fabriquées en même temps. D'après l'état actuel de la recherche les premières variétés sont représentées par les lampes où le bord est assez étroit, 25 puis le bord devient plus large et l'ouverture auparavant grande se rétrécit. 26 Bien que cette ligne typologique semble bien schématique et les variantes diverses accentuent tantôt l'un, tantôt l'autre trait caractéristique, les constatations sont à peu près justes. Ce qui signifie qu'il faut prendre la lampe n° 2 au bord plus large et à l'ouverture moins grande pour un produit plus jeune au point de vue typologique que la lampe n° 1. L'exemplaire n° 3 appartient également aux lampes à tube central. Elle est également tournée. Elle se distingue des deux premières lampes par sa base un peu surélevée, par son bord cpii s'ajoute en arc aux parois et s'incline très légèrement vers le centre, par son bec qui se joint au bol d'une ligne arquée piriforme et par sa 18 B 1 i n k e n b e i' g, Ch.: Lindos, Fouilles de l'Acropole, vol. I. Les petits objets. Berlin, 1931. G15, pl. 122, n 0 2557. 19 H o w land, R. H. : op. cit. 40. 20 V. note 19. 21 O r 1 a n d i n i, P. : Gela, La stipe voriva arcaica del Predio Sola, 48. -Orlandini, P. : op. cit. 50, n° inv. 7632, pl. Xii. 23 W a 1 d h a u e r, O.: Die antiken Tonlampen der Kaiserliche Eremitage. St. Pe­tersburg, 1914. n° 24, pl. II; Blin'kenbe r g, Ch. : op. cit. 615, pl. 122, n° 2557; B a i­1 e y, M. D. : op. cit. 28, pl. 3 e. 24 II faut encore attirer l'attention à ce que la lampe n° 2 provient du legs de Jules Pékár de même que la lampe n° 3 dont le fond présente l'inscription «Taranto (1909 júli 13) Pékár Ju +». 25 O r 1 a n d i n i, P. : op. cit. 48. 26 B r o née r, O. : op. cit. 31.

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