Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 43. (Budapest, 1974)
SZABÓ, NICOLAS: Contribution a la question des protomes en terre cuite de la Grece centrale
Il est cependant peu probable que les représentants de la coroplathie y soient utilisables et non seulement parce qu'il est impossible de les dater avec précision à cause des problèmes souvent mentionnés de la recherche, mais parce que les figurines en argiles ne constituent que les «ombres» de la grande sculpture et le changement d'époque se réalise dans la coroplathie — différemment de la sculpture — peu à peu, graduellement. 56 Un représentant de la dérivation plus jeune de la variante de protome béotienne de coiffure à bouclettes figure également au Musée des Beaux-Arts (fig. 15— 16). La terre cuite n° T. 72 57 de même que ses antécédents, vient de toute vraisemblance de Tanagra. 58 Le traitement de la coiffure et la structure du visage de cette pièce peuvent être rapprocher de quelques sculptures des frontons d'Olympie, 59 mais elle représente en effet le degré des oeuvres datées déjà du milieu du 5 e siècle av. n. è. (p. ex. le Poseidon de l'Artemision) ce qui ne marque cependant que terminus post quem. Cet exemple de l'évolution typologique au 5 e siècle av. n. è. présente que dans certains cas le schéma de protome adapté à la fin de l'époque archaïque survit pendant longtemps, se remplissant graduellement du nouveau contenu. L'affaire de la variante représentée par le T. 40 — contrairement aux précédents — est tout différente. Il est apparent au premier coup que le schéma de protome diffère des modèles «rhodiens» de la période archaïque tardive ci-traités: en gardant la voile, elle se transforme en une sorte de buste, 60 c'est-à-dire la voile suit les lignes de la tête, en s'élargissant sur les épaules et il se présente une nouvelle plasticité dans la troisième dimension, dans la formation de la poitrine. Pour trouver des indications à leur datation, nous avons mis en parallèle les variantes n os T. 40 et 50.533 et les statues attiques en marbre. Maintenant, en examinant l'évolution de cette forme de protome il .se pose la question si la ressemblance incontestable indique plus que la manifestation d'un «Zeitstil», c'est-à-dire la naissance du type en question soit étroitement liée à l'art athénien ou non. Il est incontestable que les protonies ne sont pas les imitations réduites des modèles de sculpture qui est d'ailleurs bien fréquent dans la coroplathie dès l'époque archaïque. 61 Il s'agit de l'adaptation d'un motif de sculpture à un type particulier dans une forme spéciale qui n'existe pas dans la grande sculpture. On doit donc se de la coiffure est connu également sur des konroi béotiens: Ducat, J.: op. cit. p. 355, pl. 1 17— 19. (Musée National d'Athènes n° 20; de Ptoion.); Voir par ex. les terres cuites archaïques tardives du Musée de l'Acropole d'Athènes 12702 {n 2452) = Casson, S. — Brooke, D.: op. cit. p. 400, n° 022. H n'est pas d'ailleurs difficile de trouver l'exemple de cette coiffure dans la coroplathie siciliote non plus: R i z z o, C E.: op. cit. p. 205. 56 Ainsi : H i g g i n s, R. A.: Greek Terracottas, op. cit. pp. 57; cf. Si sinon do R i d g w a y, B. : op. cit. pp. 5. "Oroszlán, Z.: Àz Orsz. Magyar Szépművészeti Múzeum, op. cit. p. 32, n° 11; Arch. Ért. op. cit. p. 02, n° 2, fig. 20. 58 Musée National d'Athènes 4708, 4769 (de Tanagra); Louvre CA 83 (de Thèbes?) = M o 11 a r d - B e s q u e s, S. : op. cit. p. 97, pl. LXIX; Cf.Winte r I. 237,5. 59 Cf. de frontons du temple de Zeus d'Olympie : A s h m o 1 e, B. — Y a 1 o u r i s, N.: Olympia. The Sculptures of the Temple of Zeus. London, 1967. pl. 67. 60 La conception est essentiellement différente de celle des protomes à buste «rhodiennes» de l'époque archaïque: cf. la pièce qui figure sur l'illustration citée dans la note 48. Aux protomes à buste «rhodiennes» au style sévère v. la note 34. 61 V. p. ex. les corés en terre cuite athéniennes: Knoblauch, P, : op. cit. pp. 67 et suiv. ; H i g g i n s, R. A. : Greek Terracottas op. cit. p. 72.