Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 43. (Budapest, 1974)
SZABÓ, NICOLAS: Contribution a la question des protomes en terre cuite de la Grece centrale
tion bien semblables provenant de fouille exactement pour la variante représentée par la protome de Budapest. 48 Dans ce cas il ne faut donc pas exlure la possibilité de l'importation de Rhodes à Olynthe d'un moule fabriqué sur une protome. III. Quoi que ce soit la cause, ou bien l'importation des moules ou bien l'immigration des maîtres, il est incontestable qu'à la fin de l'époque archaïque — la majorité de la matière y rapportant doit dater du commencement du 5 e siècle av. n. è. d'après des ensembles funéraires 49 — il commença la fabrication en série des protomes «rhodisantes» en Béotie, en Phocide et en Locride Oponte. Ce n'est pas seulement la quantité des protomes, mais son histoire également qui reflètent la popularité du genre: pendant peu de temps il se produit des variantes de type et des créations de plus en plus différentes des prototypes. Parmi les variantes de protomes béotiennes de la première moitié du 5 e siècle av. n. è. il se trouve plusieurs qui attestent encore les prototypes grecs orientaux. Les variantes Winter I. 237,2—3 dérivent des protomes «rhodiennes» au buste plat rectangulaire se terminant par un demi-arc, seulement les proportions, surtout celles du 3 e type sont un peu changées : les terres cuites béotiennes montrent une partie inférieure voilée légèrement élargie. La conservation du schéma de l'époque archaïque tardive ne signifie pas de toute façon que les détails de la représentation restent inchangés: la coiffure à trois bouclettes et le modelage du visage du type Winter I. 237,3 50 connu en plusieurs répliques de Tanagra s'apparentent bien — à côté de quelques sculptures des frontons d'Olympie — au groupe de ZeusGanymède en terre cuite venant également d'Olympie. 51 Selon toute probabilité les pièces gardées ensemble avec d'autres pièces au Musée de Skhimatari n'appartiennent pas au mobilier funéraire authentique, 52 on n'a donc aucune indication chronologique «objective» à la datation de la variante de protome en question. Il se pose cependant la question si l'adaptation de la coiffure à bouclettes au genre des protomes soit d'origine béotienne. D'après nos connaissances actuelles cette coiffure n'a aucun parallèle parmi les protomes à Rhodes et à lonie, il se trouve 48 Ialysos (Drakidi) 10719 (E 8051) tombe n» 277 = J a c o p i, G.: op. cit. p. 199, n° 3, fig. 194 (p. 200) 49 Sur la chronologie des protomes rhodiennes datées d'après mobiliers funéraires (tombes de Fikelloura) un bon aperçu dans: H i g g i n s, R. A.: British Mus. Cat. op. cit. pp. 25 et suiv.; A la chronologie des pièces béotiennes: U r e, P. N. : op. cit. pp. 70 et suiv. 50 Au problème de la variante W i n t e r I. 237,2 avec les analogies béotiennes et celle d'Olynthe: B reit e n s t e i n, N. : op. cit. p. 18, n° 161, pl. 18. La matière que je connais nous invite à supposer que c'est une variante béotienne. Au problème des pièces d'Olynthe: Robinson, D. M.: Olynthus XIV. op. cit. p. 71: il pense que la variante fut imitée à Olynthe. Il est cependant incontestable que le style rapproche cette variante de la forme «rhodienne» archaïque tardive et il est possible que Breitenstein a raison en la prenant pour archaïque tardive. — A Winter I. 237,3: Musée National d'Athènes 4767 (h.: 22 cm), de Tanagra; 17510, provenance inconnue ; Au Musée Skhimatari quatre pièces non inventoriées (h. : 22 cm) de Tanagra. 51 Au groupe Zeus — Ganymède : K u n z e, E. : V. Bericht über die Ausgrabungen in Olympia. Berlin, 1956. pp. 102 et suiv., pl. 58 et suiv. 52 Au Musée de Skhimatari il se trouve trois protomes unies aux autres pièces comme ensemble funéraire. Quelques-unes des pièces (en premier lieu la kotylé corinthienne) permettent à supposer que l'ensemble n'est pas authentique.