Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 43. (Budapest, 1974)

SZABÓ, NICOLAS: Contribution a la question des protomes en terre cuite de la Grece centrale

pièces présente de grande variété, du crème jusqu'aux nuances brunâtres. En con­séquence il est bien difficile de les localiser. D'après une figurine de Khitsona qu'on peut prendre pour antécédent, il se peut que la forme est d'origine béotienne, il est cependant incontestable qu'elle fut bien populaire en Locride orientale. 27 Parmi les exemplaires que j'ai la possibilité de connaître c'est également une protome de Locride Oponte, plus exactement de Halai qui mérite attention au point de vue chronologique étant donné qu'elle fut découverte dans un mobilier funéraire: la terre cuite appartient au groupe «C» de la nécropole qu'on peut dater de 480—450 av. n. è. 28 Cette donnée marque un terminus ante quem pour la protome n° T. 40, tandis que pour la variante n° 50.533 elle souligne l'hypothèse que cette dernière •est incontestablement le produit de la période du style sévère. II. Le genre des protomes en terre cuite répandut en Béotie, en Phocide et en Locride Oponte à la fin de l'époque archaïque. En mettant de côté l'apparition sporadique en Béotie des «Brettprotomes» attiques n'appartenant pas à ce problè­me 29 on peut constater que c'est l'intensification des rapports entre la coroplathie des territoires grecs orientaux et celle de la Grèce centrale qui se trouve derrière cette situation. Ce phénomène extrêmement attirant a été déjà signalé en 1937 par P. Knoblauch, premier monographe de la coroplathie grecque archaïque, étant donné cependant que la majorité de la matière intéressante de ce point de vue fut encore inédite, il l'a présenté seulement d'une façon générale et de l'aspect d'un certain panionisme. 30 Dans une bonne décennie Smith, puis Robinson n'ont fait plus qu'ils ont énuméré quelques trouvailles déjà publiées sans les commenter au point de vue de la Grèce centrale. 31 La connaissance d'aujourd'hui de la matière de protomes nous invite à suppo­ser la diffusion des variantes de type dit rhodien à la fin du 0 e et au commencement «du 5 e siècle av. n. è. sur le pays qui nous intéresse. 32 Le caractère des rapports devi­27 U r e, P. N. : Aryballoi and Figurines from Khitsona in Boeotia. Cambridge, 1934. p. 70, n° 15. 1., pl. XVIII; cf. encore p. 08. — V. d'ailleurs les données relatives au site •des pièces citées dans la note 23. 28 V. note 23. A sa datation: G o 1 d m a n, H. — J o n e s, F.: op. cit. p. 383. 29 C'est qu'ils diffèrent essentiellement du schéma d'origine grecque orientale. Cf. Knoblauch, P.: Studien zur archaisch -griechischen Tonbildnerei in Kreta, Rhodos, Athen und Böotien. Bleicherode am Harz, 1937. pp. 167 et 195, n° 432 = W i n t er I. 238, 6. 30 K n o b 1 a u c h, P. : op. cit. pp. 167 — 8. 31 S m i t h, H. R. W. : op. cit. pp. 353 — 4, note 3: il énumère les protomes en les groupant d'après leur fonction cultuelle, sans tenant compte des formes, des variantes et des groupes.; Robinson, D. M.: Terracottas, Lamps and Coins. (Excavations at Olynth us vol. XIV.) Baltimore, 1952. p. 71 : il s'intéresse à Ja matière du point de vue des trouvailles d'Olynthe. A part cela il ne donne aucune idée essentiellement nouvelle par rapport à l'article de Smith. Les variantes W i n t e r I. 237, 2 — 3 citées par lui sont déjà des dérivations béotiennes (Cf. note 50) 32 Pour éviter les malentendus il s'agit ici des formes suivantes: H i g g i n s, R. A. : op. cit. pl. 26. A —B. (cf. W i n t e r I. 236. passim). D'après nos connaissances actuelles elles sont à localiser à Rhodes (cf. H i g g i n s, R. A. : op. cit, p. 64), mais leurs modèles doivent se trouver ailleurs, peut-être dans les villes grecques de la côte anatolienne. C'est F. Croissant qui est en train de préparer la monographie des protomes grecques orientales de l'époque archaïque ; cette partit; de mon article doit beaucoup à ses conseils amicaux. — Aux trouvailles béotiennes, locriennes et phocidiennes : Ehitsona, Halai: Les

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