Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 42. (Budapest, 1974)
G. AGGHÁZY, MARIE: Nouvelles données relatives aux themes de quatre sculptures
Ainsi sur la pierre sculptée de Budapest il s'agit, certes, d'un des départs des amoureux de la cour royale dans la solitude paisible de la forêt. Par contre, il convient de considérer que c'est justement de Venise, du Fondaco dei Mori que le parajáét du balcon est arrivé à Budapest. Aujourd'hui on en écrit ce qui suit : «Fondam. e Campo dei Mori. Cosi chiamato, pare dal Fondaco degli Arabi, che sorgeva qui presse In faccia al ponte, all'angolo sorgono le Case dei Mastelli ; vi si vedono murate sbrecciate due délie tre figure caratteristiche dei Mori (fine XIII. sec.) poggiate su framm. romani; in queste statue la tradizione popolare riconosce i tre mercanti levantini délia famiglia Mastelli. . .» 12 Un personnage des plus caractéristiques de la légende de Tristan est Sir Palamides ci-haut mentionné, le noble Sarrasin qui était lui aussi un fervent de la belle Yseut aux cheveux blonds. Sa figure est décrite dans des biographies romancées, en partie sous le titre de «Guiron le Courtois». Sa popularité prouve le fait qu'on connaît 41 manuscrits de ce roman. L'un des exemplaires de la Bibliothèque Nationale de Paris (Nouv. Acqu. 5243) est passé en France de la Bibliothèque Visconti de Pavic, au temps des conquêtes de Louis XII, ce volume cependant fut pris par les Visconti de la famille Carrara de Padoue. 13 En rapport avec la maison de bois représentée avec un soin minutieux nous pensons encore, en tant que source du thème, à une autre histoire chevaleresque, celle de «Enyas and the Woodhouse» dont la représentation est mentionnée en rapport avec quelques coffrets d'ivoire compris dans l'ouvrage de Koechlin, aussi par d'autres historiens. Dans la littérature espagnole fut également soulevée l'idée qu'il serait plus opportun de penser au lieu de l'histoire d'Enyas, à un passage de «Tristam de Leonis». 14 Finalement, en considérant le fait que c'est justement l'Espagne et le Fondaco dei Mori de Venise qui sont les endroits où le souvenir du Sarrasin Palamède dut longtemps survivre, il devait lui aussi accompagner la reine adorée lors de la promenade à cheval du couple. * La deuxième pièce du Musée de Budapest qui suggère de nouvelles idées est une margelle de puits (N° d'inv. 00.3) (fig. 19, 21) Aussi celle-ci a-t-elle été étudiée sous maints aspects par Mme Balogh. 15 Son iconographie, son origine et son identification sont bien plus unanimes, et n'offrent pas autant de variantes possibles que la pièce précédente. Sa connaissance, cependant, est susceptible de modifier le lieu de son origine. Un passage célèbre de VErec et Enide (éd. M. Roques. Paris, 1952) de Chrestien de Troyes (actif entre 11G0 et 1190) est celui qui se rapporte à la Joie de la cour (Gioia délia Corte). Ce n'est pas la question de l'origine du passage qui pour nous a ici de l'importance, ni la provenance du motif: le voyage de Bran du plus ancien 12 L o r e n z e t t i, G. : Venezia e il suo estuario. Rome, 1956, p. 405, n° 61. 13 B o g d a n o v, F. : Rez. sur l'ouvrage de Lathuillière, Roger(ed) : Guiron le Courtois. Étude de la tradition manuscrite et analyse critique. Genève, 1966. Cahiers de la Civ. Méd. Poitiers XL 1968, p. 76 - 79. 11 Ross, David J. A. : Allegory and Romance on a Medieval trench Marriage Cascet. Journal of the Warburg and Court auld Institute. London. XI, 1948, p. 128—130, pi. 26/c, 27/d. Koechlin, R.: op. cit., vol. Ill, pl. CCXX, n° 1285. Azearate, J. M.- : El terna iconografica del salvaje. Archivo Espanol de Arte. Madrid, XXI, 1948, p. 81-99. 16 R a 1 o g h, J.: op. cit. 1 /b. p. 7.