Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 41. (Budapest, 1973)
Nouvelles acquisitions 1907-1972
3 Í. Joseph Albers: Mur gris clair 19, 23—35). La composition est presque identique au tableau de J. M. Rottmayr peint vers 1092 (Dépôt de la Bayerische Staatsgemaldesammlung, Augsburg, Deutsche Barockgalerie. Katalog der städtischen Kunstsammlungen Augsburg. 1970, p. 157, fig. 34; sa réplique (?) en mauvais état à Klosterneuburg, Stiftsmuseum. Cf. Benesch, ().: Die Gemäldesammlung des Stiftlichen Museums, o. J. Wien, p. 139). L'identité du torse de Loth, de la disposition de la draperie et du fond supérieur de droite rend évidente la connexion entre les deux tableaux, et sont analogues aussi les motifs de la cruche à vin et des parures des femmes. Le tableau de Budapest ne peut pas être classé parmi les oeuvres de jeunesse de Rottmayr, et sa connexion avec le premier tableau signé du maître représentant Loth et ses filles, peint en 1(588, qui se trouvait à la Résidence de Passau, ne peut plus être établie, ce dernier ayant été détruit pendant la deuxième guerre mondiale. (Cf. Hubala. E. : Neu aufgefundene Passauer Werke des J. M. Rottmayr. Münchener Jahrbuch der bildenden Künste V, 1954, pp. 174 et suiv.) On retrouve l'origine de la composition de Rottmayr dans les représentations de sujet analogue de Johann Carl Loth. Le tableau de Budapest est antérieur à ceux de Loth et de Rottmayr. La forme et le type des deux figures de femme accusent incontestablement l'influence des maîtres rodolphins tardifs. On doit chercher le maître de notre tableau parmis les peintres allemands ayant travaillé dans la première moitié du XVII e siècle. La ressemblance entre les compositions permet de présumer l'existance d'un modèle commun perdu dont la survie jusqu'à la fin du siècle est attestée aussi par le tableau de Rottmayr. S. II .