Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 39. (Budapest, 1972)

GARAS, CLAIRE: Les oeuvres de Gianbettino Cignaroli et de Pietro Rotari en Hongrie

67. Gianbettino Cignaroli: La mort de Socrate. Milano, Biblioteca Ambrosiana parmi les trésors du palais Kaunitz de Mariahilf ces tableaux que nous pouvons exac­tement identifier avec le catalogue de 1782. u On sait qu'à partir de 1820 la collec­tion Kaunitz fut vendue aux enchères en plusieurs parties. Les catalogues publiés ne donnent pas une idée complète de la collection intégrale et outre nombreux autres tableaux, aussi ceux de Cignaroli n'y sont pas cités. Les tableaux qui manquent dans ces listes sont avant tout ceux qui sont restés dans la famille, en partie dans le château d'Austerlitz. 10 Les descendants hongrois de la famille, les comtes Andrássy, possédèrent encore au XIX e siècle, nombreux tableaux qui provenaient de la collection Kaunitz, entre autres les deux tableaux de Cignaroli dont le comte Károly Andrássy fit don au Musée National. 11 Les oeuvres que Cignaroli avait peintes sur commande profane ont pour la plupart un sujet biblique ou mythologique: les Danaë, et les Léda, les Susannes, les Thamars et les Rachels suivent le goût du baroque tardif et du rococo. Les sujets historiques sont relativement rares dans l'oeuvre du peintre et on peut prendre pour presque certain que les deux tableaux historiques faisant pendant, avec les scènes particulièrement sanglantes et horribles, furent exécutés sur la demande décidée 9 Gabinetto Firmiano p. XXXV. XLI. XLV. F r e d d y, G. : Deserizione deisobborghi di Vienna. Vienna, 1800, II, p. 78: «Cignaroli La morte di Socrate, Morte di Cat one. » 10 Th. F r i m m e 1 in Berichte und Mitteihmgen des Wiener Altertumsveriens, 1 869, XXXII. 1 ; F r i m m e 1, Th. : Kleine Galeriestudien. Geschichte der Wiener Kunstsamm­lungen. Leipzig, 1899, p. 71 ; F r i m m e 1, Th. : Lexikon der Wiener Gemäldesammlun­gen. Wien, 1913, II, pp. 331, 303. 11 C'est de la collection de Géza Andrássy, que provient le tableau de Hellotto, «Le palais Kaunitz et son parc». Budapest, Musée des Beaux-Arts, N° d'inv. 52.707. Originaire­ment il fit partie de la collection Kaunitz à Vienne et Austerlitz. A propos des tableaux de Cignaroli, la revue Honderű écrit dans le n° II, 1845, p. 53, que c'est l'empereur Joseph II qui les a achetés en Italie au peintre iui-même et en fit don au prince Kaunitz. S2

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