Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 38. (Budapest, 1972)

SZABÓ, NICOLAS: Oiseau sur «cage»

bles. Cette rencontre se trouve documentée par les clochettes caucasiennes trouvés à Samos, par les fabrications de Luristan, mises au jour sur terre grecque, ou par les objets accusant une influence de l'art de Luristan. 30 Dans le cas des oiseaux assis sur un globe, l'idée fondamentale s'est avérée efficace — bien que des produits orien­taux comptant pour des antécédents concrets du type ne soient pour le moment pas connus en Grèce — et a conduit dans les ateliers grecs à la création de types indi­viduels. C'est peut-être sur le Péloponnèse que furent produites les premiers exemplaires, or pour l'instant il n'existe aucune preuve qui étayerait cette suppo­sition. 31 Il semble de toute façon évident que l'oiseau sur «cage» n'est pas une forme qui a pénétré du nord au sud, puisque les trouvailles de Grèce présentent des symp­tômes de dégénération allant du sud au nord. La dernière étape de ce processus est constitué par les types «macédoniens». 32 C'est à dire, le développement du type grec de l'oiseau sur «cage» peut être expli­qué par des influences orientales, le nouveau motif, cependant, s'est intégré dans les cadres de l'expression géométrique. NICOLAS SZARÓ 29 H a r m a t f a, J. : Acta Areh. Hung., 20 (1958), pp. 153 et suiv.; Cf. K ara­g e o r g li i s, V.: BCH, 94, (1970), pp. 35 et suiv: de la pointe de lance chypriote dite «sigynne». 30 M ö b i u s, H. : op. cit., pp. I et suiv. ; H e r r m a n n, H. — V. : J. d. L, 83 ( 1 968), pp. 1 et suiv. — Nous ne désirons qu'indiquer qu'avec des pendeloques en forme de globe ajouré (v. note 1 9) le type de l'oiseau sur «cage» apparaît aussi en Italie. A'oir B o u c h e r, Si.: Bronzes grecs, hellénistiques et étrusques des musées de la Lyon. Lyon, 1970, p. 109, n c 105 = Gallia, 28 (1970), p. 206, fig. 15. 31 Pour cela en général: M ö b i u s, H. : op. cit. — Cf. note 8. 32 Pour la conception de son origine nordique voir: M i 1 o j c i c, V. : AA, (1948 — 9) pp. 1 2 et suiv. ; B o u z e k, J. : Eirene op. cit., p. 130 ; Homerisches Griechenland. Prague, 1 969, p. 188; The Euroj). Community . . . op. cit. p. 94. — A l'encontre de cela voir: Roll e y, Cl. : F. d. D./V. loc. cit.; ainsi que la note 8. [Addenda. Après avoir terminé l'article j'ai eu la possibilité de parcourir le volume Shqi­peria arkeologjike (Tirane 1 971 ; texte par M. K o r k u t i) où l'on présente la photo d'un «oiseau sur cage» du tumulus de Kuçi iZi (près de Korça) comme une trouvaille illyrienne. (Pl. 48; ici: fig. 9) Malheureusement je ne connais pas la publication détaillée de la pièce, mais il se voit clairement qu'il s'agit d'un exemplaire du type «Delphes — Samos — Patelin, plus exactement on peut bien l'apparenter au fragment de Samos (fig. 7) de plus, on peut risquer de les traiter comme les produits du même atelier. En considérant leur forme de tête bien caractéristique (le bec et le vertex forment presqu'un «arc») la statuette de Samos, celle d'Albanie et celle conservée au Musée des Beaux-Arts de Budapest appartiennent au même type, — à l'opposé des pièces provenant de Delphes, de VAcropole et de Patéli. Cependant il faut attirer l'attention au caractère imparfait de cette typologie, c'est que le parallèle le plus proche de «la cage» de l'objet de Budapest (fig. 3 — 4) se trouve au-dessous de l'oiseau de Patéli (fig. 6). Je voudrais encore une fois accentuer que je n'ai aucune donnée relative à l'authenticité de la trouvaille de Kuçi i Zi. Mais il faut mentionner que la découverte en Albanie d'un «oiseau sur cage» du type qui nous intéresse ne prouve au­cunement ni l'origine nordique du groupe, ni sa fabrication au Nord. Il est fort connu que le monde grec était en contact avec le littoral illyrien de la Mer Adriatique dès l'époque protogéométrique. (Voir B e a u m o n t, R. L. : JHS 56 (1936) pp. 159 et suiv.) La réci­procité de ces contacts au cours du VIII e siècle qui nous intéresse se trouve jutsifiée par les bronzes illyriens découverts dans les sanctuaires grecques. (Cf. Maie r, F.: Germania 34 (1956) pp. 63 et suiv.) Donc nous sommes convaincus que la clef de l'origine et de la lo­calisation du type de «l'oiseau sur cage» en question, doit être présentée par des ensembles de trouvaille en Grèce.]

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