Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 37. (Budapest, 1971)
SZABÓ, NICOLAS: Contribution a la question des ateliers de terre cuite béotiens de l'époque classique tardive
régions mentionnées une image grosso modo similaire. 5 Étant donné cette situation, il est plus difficile, mais aucunement impossible d'isoler à l'intérieur du type les oeuvres des divers ateliers. C'est à ce problème que nous désirons fournir quelques précisions à propos de six figurines conservées au Musée des Beaux-Arts. L'un des types le plus caractéristique de la coroplathie béotienne de l'époque classique est la figure d'éphèbe debout, tenant dans la main gauche un coq. La plus riche série de ce type fut mise à découverte à Kabirion, près de Thèbes, la formation, cependant, de la série n'étant pas rattachée à ce sanctuaire: il ne peut pas être nommé type de Kabirion. 0 Inspirée par l'archétype de la grande plastique, il s'est constitué vers le milieu du V e siècle av. n. è., et ses derniers dérivés furent exécutés grosso modo un siècle plus tard. Les cadres chronologiques générales de l'histoire de la série riche en variantes sont donnés par les ensembles de sépultures bien datables. 7 Ayant ainsi obtenu des limites plus larges, à la question de la chronologie c'est en premier lieu la comparaison avec les monuments de la grande plastique qui nous fournit des points de repère pour le moment assez hypothétiques. 8 Dans la collection d'antiques du Musée des Beaux-Arts cinq pièces représentent la plus jeune série des éphèbes au coq. 9 Ces pièces sont en bon état de conservation 5 Les publications ici citées donnent sur ce problème un aperçu en détail. Une image plus esquissée: W i n t e r I, passim. 6 Ainsi : W o 11 e r s, P. : op. cit. p. 362 et suiv. ; H e m b e r g, B. : Die Kabiren (Uppsala, 1950), p. 185 et suiv. — C'est en faveur de cela que plaident la diffusion du t ype et son utilisation variée. Une représentation analogue sur' une pierre funéraire presque contemporaine aux exemplaires anciens: B i e s a n t z, H.: Die thessalischen Grabreliefs. Mainz, 1965, p. 16 et suiv., pl. K 26,12. — Une question toute autre est que le type a été sans doute mis en rapport avec le culte des Cabires. Voir à ce sujet: Wolter s, P.: op. cit. p. 362 et suiv.; F r i i s Jo h anse n, K. : From the Collections of the Ny Carlsberg Glypt. 3, 1942, p. 137. — Le type est en connexions avec l'iconographie de Ganymède également: K u n /. e, P.: 100. Winckelmannsprogramm. Berlin, 1940, p. 25 et suiv. — Sur les problèmes de l'interprétation: H i g g i n s, R. A. : op. cit. p. 80. 7 La question de la chronologie. Un terme post quem d'ordre stylistique constitue le fait que l'archétype suit l'Apollon dit d' Omphalos ou de Choiseul-Gouffier ; P o u 1 s e n, V. H.: AA, 8, 1937, p. 77 et suiv. — Ensembles de trouvailles: a.) Type ancien: Halai, p. 389. III. b. 1, pl. XIV. (Groupe D: 450 - 20) ; Rhitsona il, p. 74, pl. XX (seconde moitié du V e siècle). Terme ante quem: le type se rencontre parmi les trouvailles du polyandrion de Tbespies (en 424 av. n. è.; les tombes des soldats tombés dans la bataille de Délion. Cf. note 2). b) Type de transition: Halai, p. 396, III. b. 4, pl. XIV (Groupe E: 420-390). c) Type tardif: Halai p. 403, III. b. 9, pl. XIV (Groupe F: 390 - 50; Thébaika, p. 216 et suiv. {première moitié du IV e siècle av. n. è.). Les dernières pièces furent exécutées après le milieu du siècle: Rhitsona I, p. 23, pl. XV, 39; Halai, p. 407, III, b. 11 (Groupe G: 350335). 8 L'évolution du type de la série classique tardive reflète les étapes plus importantes de l'histoire de la grande plastique. Une esquisse judicieuse de cette dernière: Fuchs, W. : I )ie Skulptur der Griechen. München, 1969, p. 97 et suiv. Un problème pose le rythme dans leemel la sculpture en terre cuite béotienne avait réagi aux influences venant de l'extérieur (surtout attiques) de la grande plastique. Ainsi par ex. la copie en terre cuite béotienne de la Léda de Timotheos est postérieure à l'original d'au moins un quart de siècle. (British Mus., p. 235, n° 880, pl. 128). La question de la connexion de la grande sculpture et de la coroplathie demande à être mise à jour même généralement . 9 T. 66. Haut.: 35,5 cm. Traces de couleur rouge sur le corps, sur la chevelure et sur la Stéphane. Engobe blanche. Sur le socle stries rouges sur fond blanc. (O r o s z 1 á n, Z. : Az O. M. Sz. M. terrakottagyûj teményónek katalógusa (Catalogue de la collection de terres cuites du Musée Hongrois des Beaux-Arts). Budapest, 1930, p. 42, B 10; reproduite; M. Miiv., 6, 1930, p. 86; P o u 1 s e n, V. H.: op. cit. p. 79; British Mus., p. 232, n° 870). T. 735. Haut.: 35,8 cm. Traces de couleur rouge sur la chevelure, par ailleurs traces d'une engobe blanche. La tête est sortie d'une moule à part ; sur le cou on distingue nettement les traces de la finition. T. 736. Haut. : 29 cm. Engobe blanche; corps, chevelure et coq rouges, manteau blanc (?), Stéphane bleue. Sur le socle traces de stries rouges. P o u 1 s e n (op. cit. p. 79) mentionne les n° 8 T. 735 et T. 736 comme faisant partie de la collection du Musée des Arts Décoratifs. T. 783. Haut. : 29,3 cm. Achetée à Athènes. Traces d'une engobe blan-