Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 36. (Budapest, 1971)

ZENTAI, ROLAND: Un dessin de Giovanni Battista Sangallo et les projets de fresques de la chapelle Médicis

dessin du Louvre en tant que preuve importante de sa thèse intéressante, et déduit de certains éléments de la feuille des conclusions relativement à une première phase de l'évolution de la conception du monument funéraire. 38 La feuille n° 607 E. des Offices fait également l'objet depuis longtemps dis­cuté de la littérature traitant de la chapelle Medicis. Auparavant les représentations visibles sur le recto et le verso (fig. 73) étaient considérées comme les copies abso­lument authentiques faites d'après une première version du projet du tombeau des parle de «due statue nude», mais en ce qui les concerne, Popp (op. cit., p. 155, n° 3) soulève elle aussi la possibilité d'une faute d'écriture de Vasari: les figures de Rachel et de Lea du monument funéraire de JulesII indiquent dans une certaine mesure l'idée des deux figures drapées (comme aussi dans d'autres cas il pourrait être question d'une influence réciproque de la conception des deux monuments funéraires). Nous ajouterons encore que des figures drapées analogues sont présentes dans les niches latérales des ébauches faites pour les tombeaux des Magnifiques (Albertina, Sc. R. 146, etc.) dont l'authenticité est plus ou moins admise (Dus si er, L. : op. cit., n° 699). Dans le cas de la figure assise I' o p p (op. cit., p. 147, n" 16), ainsi que T o 1 n a y (op. cit., p. 150) parlent de figures composites: le copiste aurait emprunté l'attitude des pieds à la figure de Laurent et le geste des mains à celle de Julien. En effet, tous deux motifs diffèrent considérablement de ceux des statues achevées. On peut supposer que sur les premières ébauches ces gestes ne différaient pas si nettement dans les deux figures, et c'est une telle phase que fixe la feuille du Louvre. C'est ce qu'indiquerait le caractère de nu de la figure (la draperie est juste marquée) ce qui est typique des ébauches de jeunesse de Michel-Ange (T o 1 n a y, Ch. de: op. cit., p. 142). as T o 1 n a y, Ch. de: Nouvelles remarques sur la Chapelle Médicis. Gazette des Beaux-Arts, LXXIII, 1969, pp. 65 et suiv. étaye par des données intéressantes la théorie de la transformation de la première conception, plus antiquisante, plus «païenne», en une version d'un esprit plus chrétien. Par contre la connaissance du dessin de Budapest permet peut-être de mieux interpréter le dessin 72v de l'album de croquis ele Modène. Ainsi il n'est pas nécessaire de présumer une phase dans laquelle nous devons interpréter les figures de sarcophage comme des allégories de corps célestes se mouvant Sur un demi­cercle (article cité, p. 71) ; à savoir le dessin de Modène est la copie de la feuille de Budapest, qui par contre n'est autre que la copie simplifiée de la feuille n° 838 du Louvre: sur les deux feuilles précédentes le demi-cercle ne symbolise pas la voie des corps célestes, mais est l'indication esquissée des couvercles de sarcophages. SI) 78. Michelangelo : Croquis d'une figure pour les tombes des Ducs de la chapelle Medicis. London, British Museum

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