Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 36. (Budapest, 1971)

G. AGGHÁZY, MARIE: La statuette équestre de Léonard de Vinci

joute et pour le tournoi. Son nom est dû au fait que l'écuyer du chevalier qui l'a monté l'a conduit de sa main droite (dextrarius). La distinction est exprimée par la locution «monter sur ses grands chevaux». Par contre dans les batailles on utilisait des chevaux de hauteur moyenne aux mouvements rapides, les «coursiers» ou les «moyens». Finalement, les chevaux ordinaires, les «roussins», furent utilisés pour les labours. Pareillement, en nous référant à l'œuvre de Marc Vulson de la Colom­bière (fin du XVI e siècle— 1658), ouvrage intitulé «Le vrai théâtre d'honneur et de Chevalerie», 25 nous apprenons «que à celui temps un chevalier ne pouvoit avoir plus grand blasme que de monter sus jument . . .», ou «on ne pouvoit ung chevalier plus deshonnorer que faire chevaucher une jument pour le blasme ... on les avoit réservées pour multiplier leur espèce ... les juments étoient destinées à tirer des charrettes et c'étoit un opprobre que d'être mené cette espèce de voiture . . .» 2U 25 Ibid: pp. 18, 41, note 35. 2B Ibid. : p. 42, note 36. — Sur la vie des chevaliers nous renseignent les citations tirées de Monstrelet, d'Enguerrand (vers 1390— 1453), ainsi que de Brantôme de P. de Bourdeilles (1535— 1614) que «les sept premières années de l'enfance avoient été ... à l'éducation des femmes ... les sept suivantes étoient employées au service de page, et le TU 68. François I er tombe prisonnier dans la bataille de Pavie de 1525. Gravure

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