Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 34-35. (Budapest, 1970)
CASTIGLIONE, LADISLAS: Isis Pharia. Remarque sur la statue de Budapest
29. Isis retrouve la barque d'Osiris. Napol i, Museo Nazionale ces sortes de représentations mêmes, car tout un monde les sépare du type grec tant par leur composition que par leur style, et à part cela, dans la mythologie et le culte égyptiens la barque du Nil caractéristique était l'attribut le plus courant de presque toutes les divinités. 6 Néanmoins, on rencontre dans la culte d'Osiris un motif singulier qui dut constituer l'antécédent immédiat de l'interprétation grecque de l'Isis navigante. Dans le rituel dramatisé de la mort d'Osiris et de sa renaissance à une vie nouvelle en tant (pie dieu des Enfers, l'action sacrale — comme le témoigne aussi la célèbre stèle d'Ikhernofret datant du Moyen Empire — se déroulait dans la barque divine lancée sur l'eau, sur le lac sacré. 7 Ce rite, ainsi que H. Kees l'avait déjà signalé, 8 peut être démontré dans les grandes fêtes officielles de l'Egypte ptolémaïque, ce que prouve incontestablement le décret de Canope de 238 av. n. è. Par contre la fête de la hikellia, mentionnée dans le décret de Canope, n'était — selon le résultat de l'excellente étude de R. Merkelbach 9 — rien d'autre que l'ancêtre immédiat de la ploiaphesia (navigium Isidis) célébrée à l'époque impériale dans tout l'empire. La kikellia était la fête de l'invention d'Osiris ibid. 1(3 (1944), pp. 44 et suiv — Sur les hypocéphales en général : V a r g a, E. : Acta Orient. Hung., 12 (1961), pp. 235 et suiv. ; Id. : Bull, du Musée Hongrois des Beaux-Arts, 31 (1968), pp. 3— 15. — Isis dans la proue de la barque solaire où par ses actes magiques elle écarte le danger que rencontre le Dieu Soleil. Horn u n g, E.: Das Amduat. Wiesbaden, 1963, p. 131. — Isis en tant que barque, en tant que protectrice de la barque d'Horus sur la proue de la nef dans les textes d'Edfou. B r u n e a u, Ph.: BGH, 87 (1963), pp. 307, 308. 6 Bonnet, H.: Reallexikon der ägyptischen Religionsgeschichte. Berlin, 1952, pp. 78 et suiv. 7 Schäfer, H.: Die Mysterien des Osiris in Abydos unter König Sesostris III. PJntersuchungen zur Geschichte und Altertumskunde Aegyptens, IV, 2 (1904); Kees, H.: Totenglauben und Jenseitsvorstellungen der alten Aegypter. Berlin 2 , 1956, p. 237. 8 Kees, H. : op. cit., p. 241. 9 M e r k e 1 b a c h, R.: Tsisfeste in griechisch-römischer Zeit. Daten und Riten. Meisenheim a. Gl., 1963, pp. 39 et suiv., 57 et suiv.