Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 34-35. (Budapest, 1970)
KAKOSY, LADISLAS: Les steles d'«Horus sur les eroeodiles» du Musée des Beaux-Arts
13. Revers de la tablette d'Horus (Ched). Budapest, Musée des Beaux-Arts 14. Dessin de la face de la tablette d'Horus (Ched) un père mort. Malgré cela il survécut au grand danger de la piqûre avec l'aide d'isis et de Thoth, et ce prototype mythique des piqûres postérieures a mieux encouragé la plupart des hommes que les exploits de Horus adulte «aux bras robustes». Nofertum avait lui aussi un aspect d'enfant, sa fleur de lotus possédait une force magique contre le poison. On lit déjà sur la statue magique de Ramses III qu'on apporte un lotus long de sept coudées pour secourir l'homme empoisonné, 37 et l'inscription d'une stèle d'Horus dit de Nofertum: «Nofertum, le protecteur de deux pays, qui scelle la bouche de tous les vers qui mordent sur la terre. Il préserve Osiris dans toutes ses maisons». 38 Sur les bas-reliefs et les fresques grecs et romains ce sont les Pygmées, nous l'avons mentionné, qui combattent,— môme avec des moyens magiques et souvent avec succès,— les crocodiles et les hippopotames. 39 Le défunt arrivé dans l'au-delà n'était lui non plus préservé du danger des serpents et des scorpions, et aussi le dieu-roi des Textes des Pyramides peut le mieux affronter le serpent en devenant lui-môme Horus enfant dont «le doigt est dans sa bouche». 40 Cette conception est la première présence de l'idée fondamentale mythologique des stèles d'Horus et est en même temps un élément organique de la cro«Drioton, E.: ASAE, 39 (1939), p. 69. 38 Le Caire 9401. Inscription à côté du lotus. D a r e s s y, G.: op. cit., pl. I, p. 2. 39 Voir par exemple Koscher Lex. Ilî/2. pp. 3303 et 3312 et suiv., cf. note 27 de cet article. Voir encore les Patèques nains foulant aux pieds des crocodiles. 40 Pyr. 664. Cf. aussi Pyr. 1701 etc. Sur les enfants divins voir .1 un g, C. G. — K e r é n y i, K. : Das göttliche Kind (Albae Vigilae, VI — VII) 1940. En Egypte une importáruié particulière fut attribuée à l'innocence enfantine. Selon la stèle de Metternich, Isis s'attendrit sur le sort de l'enfant de la riche femme sans coeur, mordu par un scorpion. S a n d e r — H a n s e n, C. E.: op. cit., p. 38. On a mentionné l'innocence dans le cas de Horus également. J elinková — R e y m o n d, I']. : Les inscriptions de la statue guérisseuse de Djed-Her-Le-Sauveur. Le Caire, 1956, p. 72 (ligne 150 e ).