Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 32-33. (Budapest, 1969)

WESSETZKY, GUILLAUME: Le nom d'Ankhou sur une stele de Budapest

3. Stèle égyptienne (détail). Budapest, Musée des Beaux-Art s perdre de sa vigueur. Nous présentons, outre le détail montrant son état actuel (fig. 3) aussi la photographie ancienne (fig. 1), en partant de la ligne médiane, où on voit assez nettement l'inscription snt-[f\

c

)ihw au milieu de la dernière ligne. C'est cette transcription qui figure dans la publication de Mahler,

12 et qui explique en même temps que la «soeur» qui porte ce nom ne peut pas être un vizir. Le déterminatif du nom Ankhou est une figure assise. Ce signe est suivi d'un intervalle assez large, mais l'ancienne photo permet de distinguer que les deux signes suivants, le m3

e-hriv, — juste de voix — sont les attributs habituels du défunt. Dans cette partie de la publication de Mahler la seule chose qui pourrait être discutable est qu'il avait cru reconnaître dans ce nom Ankhou t, c'est à dire une forme féminine. Cependant, ni sur la pièce originale, ni sur la photographie ancienne on ne trovue pas même la moindre trace du signe féminin t. Ceci ne change rien au fait que le mot snt-[f] se rapporte à la soeur du défunt, car la forme Ankhou peut se trouver aussi dans l'écriture des noms féminins,

13 ou bien elle peut être une erreur d'écriture. Du reste, on n'y voit pas non plus le /, le suffixe de la troisième personne. Tout ce que nous venons de dire servira donc à démontrer que le nom Ankhou figurant sur la stèle de Budapest ne peut être identifié avec le vizir Ankhou qui appartenait à la XIII

e dynastie. GUILLAUME WESSETZKY 12 Dissertation citée, p. 45, B. 13 R a n k e, H.: Die ägyptischen Personennamen. Glückstadt, 1935, p. 38.