Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 30. (Budapest,1967)

CSATKAI, ANDRÉ: L'enseigne viennoise de Leopold Kupelwieser

de mariage», par Löffler; «Portrait de femme», par Amerling ; «Scène de famille», par Delfosse. L'article ne cite qu'un seul tableau dû à un maître ancien: une tête d'étude attribuée à Greuze. Ces tableaux sont passés, au début du siècle dernier, du Musée National au Musée des Beaux-Arts. Le Musée, ouvert en 1906, a, en 1913, exposé 13 tableaux provenant du legs Erny: parmi ceux qui viennent d'être cités, les tableaux de Rudolf Alt, de Marko, de Delfosse, d'Amerling et de Raffalt, et en plus le «Castel a Mare» de Jakob Alt, Les «Vaches» de Kobell, la «Petite friponne» de J. G. Mayer, la «Paysanne au repos» (1854) et «l'Orphelin mendiant» (1850), de Ranftl, P«Ouvrier» et l'«Ouvrière» (tous deux de 1848) et le «Petit marchand de bijoux» de Reiter. En 1950, la nouvelle exposition ne présentait que quatre tableaux de la collection Erny: les tableaux de Rudolf Alt et d'Amerling, et l'«Ouvrier» et l'«Ouvrière» de Reiter. Le «Cupidon» de Kupelwieser était depuis longtemps relégué à la réserve d'études. 6 Kupelwieser obtint plusieurs commandes en Hongrie où il établit sa renommée, en 1837, par le tableau du maître-autel de l'église paroissiale du quartier Józsefváros, représentant 1'«Apothéose de Saint Joseph». Le Honművész écrit du tableau avant son arrivée à Pest: «l'artiste a exposé son oeuvre à Vienne, au Palais Schwarzenberg et il fut apprécié par les quotidiens». Un an plus tôt, le Honművész, en écrivant de l'exposi­tion de Vienne, qualifie le maître de la manière suivante: «Sa riche imagination, son exécution solide, sa connaissance des couleurs et sa facture le placent pour toujours au rang des artistes les plus estimés.» 7 En 1846, plusieurs de ses tableaux arrivent en Hon­grie. On voit à Vasvár, dans l'église paroissiale, un tableau d'autel de Notre Dame, et sur le Calvaire, un tableau de la Vierge et une Apothéose de Saint Joseph. Dans la même année sont passés dans la cathédrale de Pécs le «Saint Florian» et ['«Immaculée», qui sont actuellement conservés au palais episcopal de cette ville. 8 Sont sans date l'«Ascension de la Vierge» de la cathédrale de Kalocsa 9 et la «Vierge du Bon Secours» de l'église de la Józsefváros de Budapest, qui est une copie d'après Cranach. 10 Kupelwieser n'appartient pas aux peintres autrichiens d'avant-garde de l'époque, et l'analyse parue, en 1836, dans le Honművész est aujourd'hui encore valable. Ses portraits sont plus naturels que ses compositions, ce dont témoigne son tableau conservé au Belvedere de Vienne. Il peignit sans doute aussi les portraits de quelques Hongrois: un Portrait d'homme, daté de 1845, a apparu, en 1918, à la vente Erdélyi. ANDRÉ CSATKAI 6 N° 144 B. Plaque de fer, huile, 103X100 cm (Communication de M. Étienne Genthon). La signature insolite ne peut guère être de la main de l'artiste. 7 Honművész, 1837, p. 427 ; 1836, p. 379. s S z ő n y i, O. : A pécsi székesegyház (La cathédrale de Pécs). Magyar Művészet V, 1929, p. 491. 9 Genthon, L: Magyarország művészeti emlékei (Les monuments d'art de la Hongrie.) I. Budapest, 1959, p. 406; II, 1961, p. 144. 10 Z a k a r i á s, G. S. : Magyarország művészeti emlékei (Les monuments d'art de la Hongrie). III. Budapest, 1961, p. 159.

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