Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 29. (Budapest,1966)

BALOGH, YOLANDE: Statues gothiques allemandes

23. Maître du Tyrol du Sud, première moitié du XIV

e siècle : Crucifix (détail de la tête). Budapest, Musée des Beaux-Arts pierreries, évoquent tous les têtes féminines de Multscher, celles de la Sainte Barbe et de la Madeleine de Rothweil

21 (vers 1450), de la Sainte Barbe et de la Sainte Apollonie

22 de l'autel de Sterzing (1456—1459), néanmoins, notre statue est une création postérieure à celles-ci. Sa draperie diffère des traditions multschériennes et la tête est plus floue et plus douce, elle se rapproche quasiment des oeuvres plus tardives d'Ulm: de la Vierge du dessin fait pour le maître-autel de la cathédrale d'Ulm

23 (1474) et des statues de Vierge s'y rattachant

21 (statue de bois, Füssen, église Saint Magnus ; statuette en terre cuite d'

Augsburg, Munich, collection privée). Baum a attribué le dessin à Michel Erhart, qui fut à Ulm, dans la seconde moitié du XV

e siècle, l'un des maîtres dirigeants. Nombreuses données parlent de son activité importante, malgré cela son oeuvre ne peut être reconstitué qu'en se basant sur des suppositions. Gertrud Otto,

2,1 en analysant logiquement son style, lui a attribué nombreuses sculptures, dont la Décapitation de Sainte Catherine, un 21 Provenance: Kloster Heiligkreuzthal bei Riedlingen. V. : G e r s t e n b e r g, K. : Hans Multscher. Leipzig, 1928. p. 124, fig. 72 ; p. 125, fîg. 73. 22 Gerstenberg, K. : op. cit. p. 163, fig. 107 ; p. 167, fig. 110. 23 B a u m, J.: Michel Erhart. Schwäbische Heimat. 1954. p. 175. 21 Wilm, H.: Die gotische Holzfigur. II

e éd. Stuttgart, 1940. fig. 29—30. 25 O 11 o, G. : Der Bildhauer Michel Erhart. Jahrbuch der preussischen Kunstsammlungen. 1943. pp. 17—44; Otto, G.: Gregor Erhart. Berlin, 1943. pp. 14—16.