Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 29. (Budapest,1966)
SZILÁGYI, JEAN GEORGES: La collection de J. Lázár
Oenochoé de bucchero campanienne. Budapest, Musée des Beaux-Arts Leurs corps sont en général ornés de fines cannelures verticales, et sont, avec leurs contours plus nets, plus proches des spécimens en métal, qui leur servaient sans doute de modèle, 8 que l'oenochoé de Budapest dont la paroi est épaisse et dépourvue d'ornement, où la transition entre le col et la panse est effacée, l'anse ronde est grossière et inarticulée et dont l'arc se casse près de l'épaule presque en angle droit. C'est surtout la forme de l'anse qui distingue ce vase de ces analogies d'Etrurie les plus proches. 0 Bien entendu, une pièce dont la provenance n'est pas tout à fait authentique n'est pas appelée à trancher les questions relatives à l'origine de la forme et de son évolution typologique, 10 et se prête moins encore à la consolidation de la chronologie absolue. La date de 8 Sur la forme remontant à un modèle en métal dans la céramique étrusque v. C a m p oreale, G., Arch. Class. 14 (1962) pp. 61 et suiv. 9 Cf. par exemple, Mon. Ant. 42 (1955) p. 474, fig. 110, n» 4, de Caere ; CVA Br. Mus. fasc. 7, IV B a, pl. 14, fig. 10. de Caere ou de Vulci. Cette variante de la forme se retrouve aussi en Campanie (v. récemment Johannowsky, W., St. Etr. 33, 1965, pp. 695—6 et pl. 141/b). 10 Sur ceux-ci Camporeale, G.: loc. cit. Il considère la forme comme arrivée en Italie directement de Chypre ; le vase de Budapest appartient à son type I —B (au même endroit aussi sur la datation). Sur la forme et son origine cf. en outre A 1 b i 7. z a t i, C, Acme 5 f 1952) pp. 600—603.