Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 28. (Budapest,1966)
GARAS, CLAIRE: Giorgione et giorgionisme au XVIIe siecle. III.
67. Gravure sur bois. Hypnerotomachia Poliphili sur le roman d'Apulée, parus en 1501 à Venise, s'occupent justement de l'histoire des emblèmes et des hiéroglyphes. 38 Derrière la figure d'homme on voit dans l'arrière plan un torse féminin dressé dans une niche exécutée avec grand soin, et qui est, comme l'avait déjà constaté Wilde, la célèbre statue de la Vénus de Médicis. Sa présence sur le portrait est de toute façon significative et sa disposition est tellement dominante qu'elle ne pourrait guère être considérée comme une pure décoration. Son importance se trouve augmentée par le fait qu'elle est, à notre connaissance, la première représentation connue de la statue. La grande statue de marbre ayant appartenu aux Médicis est apparue au milieu du XVI e siècle à Rome où elle fut gardée jusqu'à la seconde moitié du XVII e siècle, puis elle a passé, en 1677, à Florence où elle est actuellement conservée. Dans son état original, donc sans compléments, elle a montré les mêmes lignes de cassure que la statue visible sur le portrait de Muselli. 39 Nombreux signes témoignent du fait qu'au XVI e siècle il en existait déjà à Venise une version probablement de petites dimensions. Dans la 38 Commentarii a Philippo Beroaldo conditi in asinum aureum Lucii Apuleji, impressum Venetiis per Simonem Papiensem dictum Biriloquam. 1501. La première traduction italienne parut à Venise, 1519. 39 M i c h a e 1 i s, A. : Die älteste Kunde von der Mediceischen Venus. Kunstchronik I, 1889—1890. p. 297 ; Müntz, M. : Les collections d'antiques formées par les Medicis au 16. siècle. Paris, 1895. p. 34.