Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 28. (Budapest,1966)
ENTZ, GÉZA: Les pierres sculptées de la cathédrale de Kalocsa
dional du choeur central de l'église de Ják, dont les lettres ont le même type que celles de Kalocsa. 41 Parmi les deux inscriptions c'est celle de Ják qui est un peu plus récente (milieu du XIII e siècle), ainsi ses lettres sont, par rapport à l'écriture plus archaïque de Kalocsa, plus neuves, mais cette différence de tout au plus de quelques dizaines d'années n'empêche pas de les mettre en parallèle. Donc Martinus Ravegu dut être l'un des maîtres français qui avaient travaillé à Esztergom. Après avoir terminé le travail à Esztergom il dut arriver à Kalocsa comme maître directeur des travaux, et comme il est à présumer, il mourut dans cette ville dans les années 1220. Son origine étrangère se trouve attestée par le fait qu'on avait gravé sur sa pierre tombale une inscription funéraire, ce qui était à cette époque de coutume en Europe Occidentale où on érigeait une pierre tombale aux artistes et aux maîtres des travaux, mais ce qui, en Hongrie, dut passer en ces temps-là pour une nouveauté. Ce fait témoigne clairement de l'accroissement de l'importance sociale des artistes. Les formes d'Esztergom peuvent être rattachées ainsi au nom du maître Martin. Cette supposition est donc étayée tant par les circonstances historiques qu'artistiques. Les rapports entre les constructions de Kalocsa et celles d'Ócsa découlent de leur origine d'Esztergom. Les traits communs à l'abbatiale de Vértesszentkereszt peuvent u B o g y a y, T.: A jáki apátsági templom és Szent Jakab kápolna (L'abbatiale et la chapelle Saint Jacques de Ják). Szombathely, 1943, p. 69. 36. Console. Kalocsa, Palais archiépiscopal