Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 28. (Budapest,1966)
SZILÁGYI, JEAN GEORGES: Une coupe du peintre d'Andokides
comme un travail plus modeste non seulement par rapport à ses grandes amphores de prédilection, mais aussi par rapport à ses grandes coupes. Ceci ressort aussi des détails qu'il a exécutés avec moins de soin que ses tableaux de vases «représentatifs». Il suffit de signaler le dessin inhabituellement sommaire d'une partie des feuilles de vigne ou l'absence mentionnée de l'indication des orteils. 37 Les observations partant de la forme du vase ont désigné la place particulière que le vase de Budapest occupe dans l'histoire des coupes à yeux attiques et parmi les produits de l'atelier d'Andokides. Or, l'examen de la forme ne peut nous mener à un résultat tout à fait sûr déjà en raison de l'état fragmentaire du vase, aussi la pratique générale des maîtres des coupes attiques et le cours général de l'évolution des coupes à yeux ne peuventils fournir tout au plus que les cadres pour la détermination de la place historique d'un certain vase. La situation ambivalente de la coupe de Budapest dans l'atelier d'Andokides (la forme de la coupe la rattache aux autres coupes, tandis que le format l'en sépare) et dans la série des coupes à yeux attiques (format et manière d'ornementation à figures noires — peinture à figures rouges) n'indique que la direction dans laquelle il faut procéder pour résoudre le problème le plus important relatif au vase de Budapest: c'est à dire, de désigner sa place dans l'oeuvre du peintre d'Andokides. D'autre part la valeur et le sens des résultats de l'examen formel et typologique sont déterminés non en dernier lieu par la mesure dans laquelle ces résultats peuvent être coordonnés avec ceux gagnés de l'examen de l'oeuvre même du peintre. Nous ne voulons pas reprendre — ut scriptor cyclicus olim — le problème de l'identité ou de la diversité du peintre d'Andokides et du peintre de Lysippidès, 38 c'est pourquoi nous n'avons pris en considération dans ce qui précède que les vases à figures rouges qu'on peut attribuer sûrement à la main du peintre d'Andokides. En demeurant aussi dans la suite dans ces mêmes cadres, nous ne désirons déterminer que la place chronologique relative que la coupe de Budapest occupe parmi les vases à figures rouges connus du peintre d'Andokides. Les difficultés qui y surgissent sont manifestes déjà du fait de la divergence des opinions émises sur la chronologie relative des seize vases connus. 39 Toutefois, dans certaines questions de base on a vu naître des résultats sur les37 C'est sans doute aux dimensions réduites de la 9. coupe de Budapest qu'est dû le rapport, visible sur fig. 13, entre la disposition du Gorgoneion intérieur et des anses. L'axe du médaillon intérieur perpendiculaire à la ligne droite reliant les anses — tel que le remarque très justement Z ü c h n e r, W. (Über die Abbildung. 115. Winckelmannsprogr. Berlin, 1959. p. 51, note 18) en complétant les observations d'une validité plus limitée de Neutsch, B. (Marb. Jb. 14, 1949. p. 16), — est la caractéristique plutôt des coupes de petites dimensions, tandis que l'axe du tableau par rapport aux anses oblique, est caractéristique des coupes plus grandes. 38 Quant à mon propre point de vue je ne dirai qu'autant que je ne puis séparer la face à figures noires de l'amphore d'Héraklès de Boston de la face à figures rouges, ou, par exemple, le Cerbère de l'amphore de Moscou du «peintre de Lysippidès» de celui de l'amphore de Paris (Louvre F 204) du «peintre d'Andokides», mais chez une partie considérable des vases attribués au peintre de Lysippidès (ABV pp. 254—265, 671,691,715 et ARV- p. 2, note 1) je ne voie — en partie d'après les publications et en partie d'après mes observations personnelles — pas une relation si intime avec les tableaux du peintre d'Andokides qui dénoterait incontestablement la même main. Peut-être l'accroissement du matériel et des observations de détails nous permettrait d'arriver à séparer en deux parties l'oeuvre du peintre de Lysippidès (cette question a été posée en général déjà par Pfuhl, MuZ 287). 3U Les plus importantes sont: L a n g 1 o t z, F.: Zur Zeitbestimmung d. strengrotfig. Vasenmalerei u d. gleichzeitigen Plastik. Leipzig, 1920. pp. 23—26 (d'après les plis des robes, les proportions du corps et la coiffure) ; Schweitzer, B., Jdl 44 (1929) pp. 129—131 (d'après la composition, le sujet des tableaux, la structure des corps et plusieurs critères extérieurs) ; K r a i k e r, W., Jdl 44 (1929) pp. 145—149 (d'après la conception de l'espace) ; B u s c h o r, E. : Gr. Vasen. München, 1940. pp. 137—139 ; B e a z 1 e y, J. D. : ARV 1 . Oxford, 1941. p. 1 (sur les difficultés de l'établissement d'une chronologie exacte) ; Bloesch, H., JHS 71 (1951) pp. 30—31 (d'après la forme des vases) ; L u 1 1 i e s, R.: Zeitschr. d. Ges. d. Keramikfreunde, loc.