Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 28. (Budapest,1966)

SZILÁGYI, JEAN GEORGES: Une coupe du peintre d'Andokides

11. Esquisse de la coupe de Budapest, côte A xions supérieure et inférieure de la cuisse articulé par un pli (1, A: Léto; 2, B: person­nage écoutant la musique de gauche ; 10: Dionysos). C'est encore à la pratique du pein­tre d'Andokides que correspond le dessin intérieur de la figure de femme, qui est — sauf pour les oreilles dessinées de la même façon que celles des hommes — bien moins riche que celui des figures d'homme ; l'indication des muscles, des articulations ou des os, ainsi que le demi-cercle marquant la racine du nez, font souvent défaut dans ses figu­res de femme. L'indication de l'articulation des chevilles, analogue à celle des hommes, se retrouve, bien que rarement, aussi sur d'autres vases (5 et 10), et la manière de mar­quer les mèches a elle aussi ses analogies exactes (surtout 9). Quant aux détails de la technique de l'exécution, les lacunes que présente une par­tie considérable des publications rendent la comparaison particulièrement difficile. 20 Il semble que la manière de limiter l'incision, chez les figures humaines, au détachement des cheveux et de la barbe du fond noir et à l'indication des cheveux du bas de la barbe (sûrement: 2, 9, 10), correspond à la pratique générale du peintre.' 21 L'esquisse existe sûrement sur les vases 2, 2 bis, 7 et 9 ; 22 sur la coupe de Budapest elle est beaucoup plus laco­nique que sur l'amphore de Munich, et, semblablement à l'amphore du Louvre, elle se borne aux deux figures humaines et au manteau, 23 tandis que ni dans les yeux, ni dans les rameaux de vigne on ne trouve pas même les traces de l'esquisse. Son utilisation n'est pas la même dans les figures humaines pas non plus (fig. 10—11): la figure d'homme est, à l'exception de la tête, esquissée presque toute entière — y compris le skyphos qu'il 20 Des exceptions n'en sont que les observations de Hauser et de Reichhold pu­bliées dans le Tome I, respectivement dans le Tome III, de FR, la publication des deux amphores de Boston (Beazley, J. D.: Boston III, pp. 6—8), la description minutieuse du vase de Bologne par G. Bermond Montanari (CVA Bologne 5, p. 3) et celle de l'amphore de New York, par D. v. Bothmer, loc. cit. 21 A cela s'ajouterait encore son application dans l'ornementation encadrant le tableau, dans quelques détails (sur le casque de PAthéna de l'amphore de New York, sur la coupe représenté sur l'amphore de Munich et sur les rubans entourant les têtes) et dans les contours des grappes de raisin que nous traiterons dans ce qui suit (5, 9, 10). La ligne incisée sur l'amphore de Boston (7) détachant du fond le chitoniskos de l'«Achille» semble être unique. -- Concernant l'amphore du Louvre, il n'y a qu'une indication générale du fait que sur les figures humaines elle existe (FR II. p. 272 et CVA Louvre, Fasc. 5, III I c, p. 18); l'esquisse du vase de Munich se trouve reproduite dans FR, pl. 4. 23 Pour l'amphore de Boston (7) Beazley ne mentionne l'esquisse que dans le contour des têtes des deux guerriers (op. cit. p. 6). Sur l'amphore de New York l'esquisse n'existe que sur la figure d'Apollon (Bothmer, D. v., loc. cit. p. 212).

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