Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 28. (Budapest,1966)

KOMORÓCZY, GÉZA: Les cylindres-sceaux de l'Asie Antérieure du Musée des Beaux-Arts, II.

exactement, comme les motifs analogues pas non plus.

11 Dans l'art néoassyrien et l'art perse de l'époque des Achéménides le disque solaire ailé était l'insigne du pouvoir royal et des dieux Assur (Ninurta) et Ahuramazdâ.

15 Or, si nous considérons les conditions politiques de la Mitanni, de l'Assyrie et de la Syrie dans la seconde moitié du II

e millénaire av. n. è., de même que la grande popularité du disque solaire ailé dans l'art contemporain de ce territoire, nous ne pourrions guère projeter en arrière cette interprétation, et dans aucun cas comme une interprétation exclusive. La présence fréquente de l'arbre de vie et du disque solaire ensemble, ou de la colonne remplaçant l'arbre de vie et le disque solaire ailé,

40 ainsi que du motif de la pluie tombant du disque solaire,

17 permet de conclure que le disque solaire ailé, le soleil vivificateur, a été dans un sens plus large un symbole de la fécondité, au juste la représentation de l'univers. Les animaux ailés

48 et la rosace

49 apparurent dans la glyptique périphérique de l'Asie Antérieure également au milieu du II

e millénaire av. n. è. Tout ceci nous invite à chercher les analogies immédiates du cylindre ici publié dans l'art du milieu du II

e millénaire av. n. è. C'est la glyptique kassite/'

0 moyenassyrienne et de la Syrie,

51 et tout particulièrement de la Mitanni

52 qui peut entrer en ligne de compte. Les empreintes de cylindres des documents fournis par les fouilles des villes de Nuzu et d'Assur nous obligent d'attribuer une importance particulière à l'art de la Mitanni, de courte durée — mais répandu aussi dans les territoires du nord — qui réunissait des éléments babyloniens, élamites, kassites, hittites, syriens et égyp44 De la vaste littérature traitant de l'origine et de l'interprétation du disque solaire ailé nous ne mentionnerons ici, en dehors de l'article cité de C o n t e n e a u, G. (cf. note 15) que les plus importantes études : P e r i n g, B. : Die geflügelte Scheibe in Assyrien. Archiv für Orientforschung 8 (1932—33), pp. 281—298. — Frankfort, H. : CS pp. 205—215, 264, 277—278. —Porada, E. : CANES I, pp. 76—77, 145—146. — P o r a d a, E. : Seal Impressions of Nuzi. (The Annual of the American Schools of Oriental Research, Vol. XXIV, 1944—1945.) New Haven, 1947. (Ciaprès Nuzi) pp. 114—115. — Christian, V: Archiv für Orientforschung 9 (1933— —34), p. 30. 45 E i s s f e 1 d t, O. : Die Flügelsonne als künstlerisches Motiv und als religiöses Symbol. = Kleine Schriften, Vol. II, Tübingen, 1963. pp. 416—419. 46 Frankfort, H. : CS pp. 276 et suiv. 47 Cf. Douglas van Buren, E. : The Rain-Goddess as Represented in Early Mesopotamia. Studia Biblica et Orientalia, III. Oriens Antiquus. Roma, 1959 (Analecta Biblica XII), pp. 343—355 (sur les antécédents du motif). — Douglas van Buren, E. : Orientalia NS 24 (1955), pp. 345 et suiv. 48 Une étude fondamentale: D h o r m e, E. — Vincent, L. H. : Les Chérubins. Revue Biblique 23 (1926), pp. 328—358, 481—495. 49 Douglas van Buren, E. : The Rosette in Mesopotamian Art. Zeitschrift für Assyriologie 45 NF 11 (1939), pp. 99—107. 50 P o r a d a, E. : On the Problem of Kassite Art. Archaeologica Orientalia in Memóriám E. Herzfeld. Locust Valley, N. Y., 1952. pp. 179—187. — Douglas van B u r e n, E. : The Esoteric Significance of Kassite Glyptic Art. Orientalia NS 23 (1954), pp. 1—39. — B e r a n, Th. : Die babylonische Glyptik der Kassitenzeit. Archiv für Orientforschung 18 (1957—1958), pp. 255—278. — J a r i t z, K. : Die Kulturreste der Kassiten. Anthropos 55 (1960), pp. 17—84. 81 C o n t e n e a u, G. : La glyptique syro-hittite. Paris, 1922. (Bibliothèque archéologique et historique, 2.) — Moortgat — Correns, U.: Neue Anhaltspunkte zur zeitlichen Ordnung syrischer Glyptik. Zeitschrift für Assyriologie 51 NF 17 (1955), pp. 88—101. — P o r a d a, E.: Syrian Seal Impression on Tablets Dated in the Time of Hammurabi and Samsu-iluna. Journal of Near Eastern Studies 16 (1957), pp. 192—197. — Nagel, W. — Strommenge r, E. : Alalah und Siegelkunst. Journal of Cuneiform Studies 12 (1958), pp. 109—123. — Frankfort, H. : CS pp. 260 et suiv. — P o r a d a, E. : CANES I, pp. 117 et suiv. 52 Etudes fondamentales : P o r a d a, E. : Nuzi (Cf. note 44). — H r o u d a, B. : Die Churiter als Problem archäologischer Forschung. Archaeologia Geographica 7 (1958), pp. 14—19.— P o r a d a, E. : CANES I, pp. 139—147. — La dénomination (glyptique «hurrite» ou «mitannienne» ?) est encore contestée ; nous estimons plus correcte la désignation «mitannienne» historiquement plus univoque.