Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 27. (Budapest,1965)
BORISKOVSKAYA, S. P.: Le «Maître des Duels» corinthien
de style protocorinthien moyen du « Maître d'Ekphantos » et du « Maître de la Centauromachie de Berlin» ; J. Benson rattache en particulier à ce dernier un aryballe à tête féminine plastique, du Louvre. 18 Mais les maîtres du corinthien ancien ne possèdent pas cette spontanéité de la perception et cette vivacité de l'interprétation qui étaient propres à leurs prédécesseurs plus âgés d'un demi-siècle. Ce qui pour les maîtres protocorinthiens était la vie même, est devenu pour leurs descendants un schéma élégant. Ainsi l'analyse des deux vases de Leningrad et de Budapest enrichit nos connaissances de l'oeuvre du « Maître des Duels » et son influence sur les céramiques postérieures se présente plus nettement. Certes, il est difficile de donner une liste complète de ses oeuvres sans avoir recours à tous les matériaux et publications des musées. 19 Mais l'étude des oeuvres isolées produira un effet bienfaisant sur la recherche du développement de la céramique corinthienne, variée et contradictoire. S. P. BORISKOVSKAYA (Leningrad) 18 Benson, J. : op. cit. pp. 16, 18—20; cf.Dunbabin, T. J. — Robertson, M. : Some Protocorinthian Vase — Painters. BSA 48, 1953. pp. 179 — 180 (Macmillan Painter); Payne, H.: op. cit. pl. 1, 7, 8 — 11; J o h a n s e n, K. F.: Les vases sicyoniens. Pans-Copenhague, 1923. pl. XXXI—XXXIII, XXXV, 1. 19 Dans la publication des céramiques archaïques de Taranto F. Lo Porto attribue au « Maître de Perachora » (« Maître des Duels >>) deux aryballes, ce qui est peut-être juste. Néanmoins nous ne pouvons guère partager son avis qui veut que le << Maître des Ephèbes >> appartient au cercle du << Maître des Duels » (L o Porto, P.: op. cit. pp. 72, 81, fig. 54 a, 61 c). On peut rattacher à ces vases le fragment d'un aryballe à scène de combat récemment publié (Perachora II, p. 149, pl. 61, n u 1572). Cf. récemment Benson, J., Gnomon 36, 1964. p. 405.