Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 27. (Budapest,1965)

BORISKOVSKAYA, S. P.: Le «Maître des Duels» corinthien

rehauts de pourpre pitcisent les hanches, les côtes et la poitrine des panthères. L'incision abondante est bien nette et concise. Le peintre a appliqué des incisions pa­rallèles demi-circulaires pour dessiner le poil du museau et du cou des animaux, de même sur l'aryballe de Budapest et sur d'autres vases du « Maître des Duels ». La zone entre les figures est semée de rosaces et de taches vernies compartimentées par des traits incisés. Sous l'anse se trouvent deux grandes rosaces ; le centre de la ro­sace inférieure est mise en relief par deux cercles concentriques. Les analogies les plus proches du vase de la collection de l'Ermitage sont deux aryballes à scènes de combat provenant de Tarquinia et de Kameiros. 11 La compo­sition de la frise, la manière de traiter les figures sont analogues. Il convient de no­ter en particulier l'incision sur le cou des panthères représentant une crinière schéma­tiquement tracée. 12 Ceci permet de considérer l'aryballe de l'Ermitage ainsi que celui de Budapest comme dûs au « Maître des Duels ». Certaines différences dans le traite­ment des figures et dans le style du décor de notre aryballe et des vases de Tarquinia et de Kameiros ne contredisent pas non plus à cette attribution. On peut supposer que les aryballes de l'Ermitage et de Budapest appartiennent à une période tardive du « Maître des Duels ». Le fini du dessin des combattants (ce qu'il y a de particulier, c'est que les casques débordent la frise), les silhouettes fantasques des panthères et la densité du décor à rosaces massives sans cercles doubles au centre et l'ornement 11 M o n t e 1 i u s, O. : La civilisation primitive en Italie. Stockholm, 1904. pl. 298,8; Payne, H.: op. cit. n° 502; Clara Rhodos IV, fig. 346, 350; CVA Rodi 2, pl. 6,2; B e n s o n, J. : op. cit. p. 34; Amyx, D. A. : A Corinthian Cotyle ... p. 107. 12 P a y n e, H. : op. cit. p. 70. Ce traitement de la crinière de la panthère remonte à la période de transition et a rapport au « Maître des Dauphins » (P a y n e, H. : op. cit pl. 17,9—10). Il est typique de certaines oeuvres de la période du corinthien ancien et se retrouve sur les oeuvres des maîtres archaïsants de la la période du corinthien moyen (Payne, H. : op. cit. pl. 22,6; Perachora II, n oa 1608, 1689, 2126, 2438 etc.). V. un alabastre du «Maître d'Erlenmeyer » — CVA Louvre 6, pl. 3,7 — 11. Cf. Roden­w a 1 d t, G. : Korkyra II, p. 141. 7. Aryballe corinthien. Leningrad, Ermitage

Next

/
Thumbnails
Contents