Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 26. (Budapest,1965)

NAGY, TIBOR: Le bas-relief d'Épona au Musée des Beaux-Arts

Arts, examiner en premier lieu, indique également les monuments de la religion de Cybèle. Il convient de signaler avant tout, que parmi les monuments du culte de Dea Syria ce schéma de la composition est jusqu'à présent absolument inconnu. Parmi ses antécédents immédiats le type d'image dit des «Dioscures au service d'une déesse anonyme» ne peut pas non plus entrer en ligne de compte, vu que (l'une part ce type s'est borné presque exclusivement au monde égéen,

78 et d'autre part la déesse trônant n'a, à notre connaissance, pas figuré sur ce type, abstraction faite d'une seule statuette en steatite.

79 En dehors du grand décalage chronologique, l'absence de la figure trônant au milieu rend en soi-même superflu que nous nous occupions plus amplement de la composition du héros ou guerrier se tenant debout entre des chevaux affrontés et représentés de profil,

80 composition bien connue par l'art archaïque grec et étrusque, qui a continué à vivre inchangée sur les monuments funéraires des cavaliers de l'époque impériale.

81 Et au point de vue des modèles immédiats, nous ne pouvons pas non plus attribuer une importance particulière à la stèle connue par la périphérie occidentale de l'art grec archaïque, et mise à découverte à Llano de Consolación dans l'Hispanie Orientale, stèle qui fut souvent paitée en rapport avec Epona,

82 et dont la représentation, bien qu'elle accuse une tarenté frappante avec la peinture murale du Cirque de Maxence, représente la version locale du thème grec et étrusque du despotes hippón qui n'a pas eu de traditions plus tardives. C'est pour des considérations similaires (pie nous laisserons de côté la représentation de l'une des plaques intérieures du chaudron de Gundestrup,

83 confectionné au I

er siècle av n.è. dans une aire celtique, qui nous présente, 78 C h a p o n t li i e r, E.: Les Dioscures au service d'une déesse. Bibl. de l'École Française d'Athènes et de Rome. Faso. 137 (1935), pp. 100 et suiv., et la carte de diffusion des monuments y publiés. Depuis, c'est de Ghorfa, dans le centre de la Tunisie, que fut publiée une plaque votive par Picard, Ch.: Antike Kunst. 5 (1962) pp. 30 et suiv., pl. 1 1, fig. 2. 79 C h a p o u t h i e r, L.: op. cit. p. 48, fig. 2. 8U C h a r b o n n e a u x, J

.: Préhistoire. I ( I 932) pp. 1 9

1 et suiv., et X i I s s o n, M.P. : Geschichte der griechischen Religion

2

. München, 1955. p. 288. Le matériau de ce sujet dans les arts décoratifs étrusques fut traité dernièrement par: Bláz q u e z M a r tine /, I. M.: Atti del VII

0 Congresso Interna/., di Arch. Class, II. Roma, 1961. pp. 199 et suiv. 81 S t u a r t J o n e s, H.: Catalogue, pl. 32, fig. 53 a; K a 1 i n k a, E.: Antike Denkmäler aus Bulgarien. 327 — 328, n° 420. Dans la Pannonié une représentation fréquente sur les stèles des militaires à double solde. V. p. ex. Schöbe r, A.: Die rörn. Grabsteine von Noricum und Pannonién. Wien, 1923. n° 271, fig. 140; Intercisa I (1954) pl. LXI, p. 5; B a r k Ó c •/. i, L.: Brigetio. (Diss. Pann. II, 22 (1944), pl. IV, p. 3, etc. 8- De A v i 1 e s, F.: Archiv. Esp. de Arqeologia. XV (1 942) pp. 199 et suiv.; Garcia v Bellid o. A.: Esculturas Romanas de Espafia y Portugal. Madrid, 1949. pp. 399 — 400; Benoit, F:. Mythes, p. 42 et fig. 14; Benoit, F:. Ogam, 6 (1954), p. 107; Magnen— Theve n o t: Epona. n° 250, pl. 63; B 1 á z q u e z M a r t i n e z, I. M.: Ogam, XI (1959) pp. 369 et suiv., en particulier p. 374. 83 Sous ces rapports il n'est pour nous pas particulièrement important si le chaudron a été exécuté dans la seconde moitié du II

e siècle av. n.è. (a), ou au cours du I

e siècle (b) par les Celtes de la région danubienne ou par les Celtes de la Gaule (c). Les représentants des opinions principales citées: (a) H a w k e s, C. F. C: The Celts (VIII

e Congrès Internat, d'Arch. Class. Paris, 1963. p. 20. (b) D r e x e 1, F.: Jdl. 30 (1915) pp. 1 et suiv.; (c) K 1 i n d t - J e n s e n, O.: Acta Arch. XX (1949) pp. 119 et suiv.; K 1 i n d t J e n s e n, O.: Archaische Stilzüge in der keltischen Spätlatenezeit, Ber. über den V. Internat. Kongress für Vor-und Frühgeschichte. Hamburg, 1958 (1961), pp. 472 — 473, et Gundestrupkedelen. Copenhagen, 1961. Nous signalerons que c'est en faveur de la datation d'autour de 300 de n.è. qu'argumente récemment N o r 1 i n g - C h r i s t e n s e n, H.: Aarboger for Nordisk Oldkyndighed og Historie. 1954 (1955), pp. 77 et suiv. (texte anglais pp. 97 et suiv.). Une interprétation tout à fait nouveaux des plaques du chaudron est présentée par M. Hat t, J.-J. : RÉA. 67 (1965), pp. 80 et suiv.