Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 26. (Budapest,1965)

NAGY, TIBOR: Le bas-relief d'Épona au Musée des Beaux-Arts

profil. Donc, alors que la déesse est assise vue de face dans l'axe perpendiculaire au plan du bas-relief, les poulains avancent vers la déesse dans un axe perpendiculaire à l'axe de celle-ci, mais parallèle à l'arrière-plan. Nous enregistrerons la structure du bas-relief ci-dessus déterminée brièvement, comme une variante antithétique h angle droit du type à composition centrale. 11 Donc, d'après la composition absolument identique à celle décrite ci-dessus, nous grouperons, dans l'ordre topographique des lieux de découverte, autour du bas­relief de Btidapest les monuments suivants faisant partie du groupe restreint des représentations d'Épona. Ce groupe fut délimité pour la première fois par Salomon Reinach qui, à l'encontre de l'«Épona éeuyère» (fig. 4), a désigné comme type II, «la déesse en compagnie de chevaux», 12 puis il fut étudié sous le nom de «Reichs­typus» par W. Schleiermacher. 13 Non compté le classement fort contestable de F. Benoit, 14 ce groupe était considéré dans la littérature pour l'essentiel comme homo­gène. 1. Peinture murale du Cirque de Maxence de la cité de Rome (fig. 5). 15 2—3. Deux intailles. L'une provient de la ville littorale nommée Adria et l'autre de l'Italie, d'un endroit inconnu. 16 Sur les deux pierres gravées Epona tient dans sa main droite une patère et dans sa main gauche une corne d'abondance. 4. Bas-relief fragmentaire de Poetovio. Épona repose ses mains, comme sur la fresque du Cirque de Maxence, sur le garrot des poulains. La pièce a disparue. 17 5. Plaque de marbre rectangulaire. Lieu de découverte: Aptaat (Mésie Infé­rieure). La déesse tient sur ses genoux une corbeille de fruits. La plaque porte sur les bordures supérieure et inférieure une inscription de langue grecque. 18 6. Stèle divisée en deux registres. Dans le registre supérieur on voit le cavalier thrace ; dans le registre inférieur trône Épona entre les équidés héraldiques vus de profil. Lieu de découverte: Härletz (Augustae, Mésie Inférieur). 19 11 Nous parierons plus amplement de cette composition et sur les solutions structu­rales apparentées de ce type d'image dans le dernier chapitre de notre étude. 12 Reinach, S.: Épona.Paris, 1895.pp. 5 et suiv., 35 et suiv. [ = RA XXVI (1895) pp. 163 et suiv., 309 et suiv.] De même K e u n e, RE VI, col. 235, 66 et suiv. 13 Schleiermacher, W.: Studien an Göttertypen der römischen Rheinprovin­zen. 23. Ber. der RGK. 1933. pp. 127 et suiv. Cf. Behrens, G.: Germanische und galli­sche Götter im römischen Gewand. 2 Mainz, 1954. pp. 24 et suiv. 14 B e n o i t, F.: Les mythes de l'outre-tombe. Le cavalier à l'anguipède et l'écu­yère Épona. Coll. Latomus, III. Bruxelles, 1950. pp. 38 et suiv. 15 Son original ne nous est pas parvenu. V. son dessin B i a n e o u i, :Descrizioni dei circhi. pl. VI. Sa copie fut plusieurs fois reproduite dans la littérature. V. par ex. Reinach S.: Epona. pp. 41 et suiv., n° 71, et Rép. des peintures, p. 104, fig. 7; Sohleiermacher, W.: Studien... pl. 15, fig. 1. 16 R e i n a c h, S.: Epona. pp. 40 et suiv. n° 69. Magnen — The veno t : Épona. n° 222. 17 Skrabar, V.: Serta Hoffilleriana, Zagrabiae, 1940. pp. 379 — 380. V. en plus P e t r u, O.: Situla 4(1961) pp. 42 - 43 et 47. i» Reinach, S.: Rev. Arch. Ser. III. vol XL (1902) p. 237 et fig. ll;Reinach, S.: Rép. des reliefs. IL p. 153, fig. 2. K e u n e : RE VI col. 232. 20 et suiv.; Todorof f, U.: The Pagan Cults in Moesia. Sofia (en bulgare), 1928 (avec résumé en anglais) p. 184, n°170; Schleiermacher, W.: Studien, pl. 14; Magnen —Thevenot: Épona. n° 219, pl. 61. Le lieu de découverte n'est pas identique à la localité antique Abrittos. I v a n o v, T.: Serta Kazaroviana II (1955) p. 184. (Je dois cette indication à M. Jean Georges Szilágyi.) 19 R e i n a c h, S.: Rép. des reliefs, I f . p. 153, fig. 3; T o d o r o f f, J.: loc. cit. n° 172; K a z a r o v, G.: Denkmäler, p. 84, pl. XXXVIII, n° 224. B o u t o u c h a r o v a, L.: op. cit. p. 166. A notre avis Magnen et Thevenot l'ont classé injustement parmi les monuments douteux: Épona. n° 248.

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