Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 25. (Budapest,1964)
VARGA, EDITH: Les monuments d'une coutume funéraire égyptienne de basse époque
ou de métal mises à découverte avec les trouvailles des membres du clergé d'Amon. 65 L'autre groupe provient de la nécropole royale d'El Kourrou, où parmi les débris du tombeau pillé de la reine Tabiri on a trouvé quatre statuettes en bronze représentant les fils d'Horus et une figurant un phénix. 66 Leur type iconographique est absolument identique à celui des figurines de cire de Deir el Bahari. 67 Le modelage en métal des figurines de cire, c'est à dire la coexistance dans le même groupe de trouvailles des types analogues exécutés en deux sortes de matière, peut être observé dans l'ornementation des pseudo-momies d'Osiris en blé également. 68 Sur le visage de la figure enveloppée dans un maillot résiné on trouve des masques d'Osiris en cire, 69 en cire revêtue de plaque d'or, 70 ou en argent. 71 En passant en revue les manières variées de l'utilisation de la cire, ainsi que la destination des objets de cire sortis de négatifs, il ressort que les moules de pierre en question, bien qu'ils aient été appropriés à en produire des modèles de cire nécessaires pour la fonte en bronze, peuvent être indiscutablement mis en rapport avec l'art du métal: ces plaques négatives n'ont pu être utilisées dans la plastique cle bronze qu'accidentellement. Leur but primaire a été au temps des XXI e et XXII e dynastie de satisfaire aux demandes de la coutume funéraire d'une couche sacerdotale très limitée. Les figurines et bas-reliefs en cire trouvés sur les momies des membres du clergé d'Amon de Thèbes étaient tous sortis de ces moules, et si le modelage en métal de ces types a survécu, ils remontent à Thèbes, même si les monuments des époques tanite et éthiopienne sont topographiquement éloignés du centre d'origine de cette coutume. A la question de savoir si les moules ont servi en même temps aussi de mobilier funéraire, ce sont les résultats des fouilles archéologiques futures qui nous donneront une réponse, qui elle modifiera éventuellement les opinions y relatives. Il est toutefois certain que les pièces provenant de sites authentiques furent trouvées — à l'exception d'une 65 M o n t e t, P. : Les constructions et le tombeau de Psousennes à Tanis. Paris, 1951. Pl. CXII; du même auteur: Les constructions et le tombeau d'Osorkon II à Tanis. Paris, 1947. pl. CXI, etc. 66 Dunham, D. : El Kurru. Cambridge (Massachusetts), 1950. Ku. tombe 53, Fils d'Horus = Pl. LI, A, B. 2/1—4; phénix = Pl. LI, A, B, 3/3. 67 La parenté étroite entre les trouvailles d'El Kourrou et les monuments funéraires typiques des prêtres et des prêtresses d'Amon do Deir el Bahari étaye aussi l'hypothèse de l'origine thébaine du royaume de JSTapata. (De la riche littérature y relative v. pour base : Meyer, Ed. : Gottesstaat, Militärherrschaft und Ständewesen in Ägypten. Zur Geschichte der 21. und 22. Dynastie. SBPAW Phil.-hist. KL, Berlin, 1928; Drioton, E.— Van die r, J.: L'Egypte. Paris, 1952. pp. 524 — 547; Hölscher, W. : Libyer und Ägypter. Beiträge zur Ethnologie und Geschichte libyscher Völkerschaften nach den altägyptischen Quellen. Ägyptologische Forschungen, lieft 4. Glückstadt — Hamburg — New York, 1953. Particulièrement les pp. 67 et suiv.) 68 Cimetière cohérent à Tehnèh: Lefèbre, G.: Sarcophages égyptiens trouvés dans une nécropole gréco-romaine à Tehnèh. ASAE IV, 1903. pp. 227 — 231, Pl. I —IL 69 Masques d'Osiris en cire provenant de Thèbes, de Gabenet el Giroud: L o r t e t, L. — Gaillard, C. : La faune momifiée de l'ancienne Egypte. Lyon, 1903—1909. II, p. 75, fig. 52 — 57. La détermination ancienne rectifiée: II, pp. 209 — 213. — C'est également comme une pseudomomie de blé d'Osiris qu'on doit considérer un spécimen de Cleveland, emmaillotté d'une toile résinée et couvert d'un masque d'Osiris en cire. (Williams, C. R. : op. cit. pp. 1 74 —175, pl. XXIX, en haut.) — On voit aujourd'hui encore chez les antiquaires du Caire nombreux masques intacts ou fragmentaires. 70 Cleveland, n 08 344—351. Fragments des masques d'Osiris en cire. Sur le visage on voit les vestiges de feuille d'or. (W i 11 i a m s, C. R. : op. cit., p. 175, pl. XXVIII, au milieu et au bas). 71 Musée des Beaux-Arts de Budapest, n° 60.22. E. Cercueil de Sokharis avec une pseudomomie de blé d'Osiris. Sur la tête un masque d'argent. Acheté à un marchand d'art du Caire. (Varga, E. — Wessetzky, V.: Egyiptomi kiállítás [Exposition égyptienne]. Budapest, 1964. pl. XXIII.)