Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 23. (Budapest 1963)

DÁVID, ANTOINE: Encore une tablette de Ur III

Faute de mieux il les a cantonnés dans leurs temples et n'a saisi que le pouvoirtemporel sous le nom de 1 u g a 1, tout en conservant, dans sa propre cité, le titre de ens i. Ce fut la situation dans la plupart des cas. 2. 11 arrivait parfois que la caste des prêtres, dirigée par le ens i. abusait de son pouvoir moral et de ses connaissances en auspices et incantations spéciales. Elle exploitait les citoyens jusqu'à ce que leur désespoir éclata dans une révolution. Cependant, même s'ils emportèrent la victoire, leur chef devint seulement le lug a 1 et non pas le e n s i. Bien entendu, dans l'un et l'autre cas il put arriver — et il arriva plus d'une fois - que le e n s i «légal» ou son descendant rendit le coup. Notre tablette parlant de vaches et de boeufs attribués à de différentes personnes est le souvenir d'une telle époque mouvementée. Mais elle nous permet de tirer quelques conclusions plus importantes, et ceci sur le plan de l'histoire de la langue sémitique. Il est connu que les assyriologues sont actuellement de l'avis qu'à la fin de l'époque paléo-akkadienne — vers 1950 av. n.è. — la langue akkadienne s'est divisée en deux dialectes : le babylonien et l'assyrien. Or cette hypothèse s'écroule si nous acceptons la lecture des signes PA. et PA.AL. comme u g u 1 a

1 et S a b r a.

5 C'est que ces deux mots sumériens sont sans doute des mots d'emprunt sémitiques orienteaux. mais ils ne dérivent ni du vieil akkadien, ni du vieux babylonien d'une phonétique analogue, mais du vieil assyrien qui, quant à sa phonétique, est assez différent des deux autres. Nous ne pourrions interpréter ce fait autrement qu'en prétendant que le dialecte assyrien s'était détaché du vieil akkadien — en même temps que le babylonien(

?) — déjà à l'époque sumérienne. Ce qui est. d'ailleurs, prouvé par toute une série d'autres, données bien importantes. ANTOINE DÁVJ D 4 CT 35,7. etc. KZ 2,802. 10. Cf. Bulletin du Musée des Beaux-Arts 13, 1958. pp 5 — 6 5 CT 11,17, 4 17, eb;.