Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 23. (Budapest 1963)
KUTAL, ALBERT: La «belle Madone» de Budapest
IS). La Vierge à l'Enfant de C'esky Krumlov. Vienne, Kunsthistorisches Museum Madonna Cesky Krumlovból. Bées, Kunsthistorisches Museum peu d'attention et si elle entre en ligne de compte, elle est considérée comme une oeuvre dérivée de la Madone de Torun, comme une répétition simplifiée, comme un écho de son influence ou même comme l'ouvrage du Maître de Grosslobming. 26 Mais peut-on le croire ? Si nous comparons les cinq statues nous y trouverons de différences sensibles. La Madone de Düsseldorf est relativement svelte, à l'exception des flancs où son corps s'élargit sensiblement, Ce contour est gardé dans la statue de Zurich, alors que sur les autres statues le volume s'élargit. La draperie de la statue de Düsseldorf est moulée au corps : l'avantbras serre effectivement le manteau au flanc, de sorte que le drap est fort tendu ; les plis reculant sous l'Enfant sont tendus par le flanc saillant et l'un de ceux-ci moule le genou de la Vierge. Sur les autres statues, les plis sont considérablement détachés du corps, ils sont plus profends, plus spacieux et plus indépendants. Leur composition est d'autant plus décorative. L'Enfant que tient la Vierge de Düsseldorf s'incline un peu en avant et il tend ses mains vers la pomme avec une avidité qui rappelle les Enfants allaités du XIV e siècle. Les autres Enfants s'éloignent d'abord précieusement et puis approchent les mains et la tête vers la pomme. A Düsseldorf, la mère tient l'Enfant tout simplement par la cuisse, comme c'était 6 F e u 1 n e r, A.: op. cit. p. 30; Clasen, K. H.: Die schönen Madonnen, p. 6 ; Garzarolli — T h u r n 1 a c k h, K. : Mittelalterliche Plastik in Steiermark. Gra/, 1941. p. 45.