Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 21. (Budapest 1962)

BALOGH, YOLANDE: Exposition permanente du Département des Sculptures Anciennes

étage a été partiellement modifié. Le plan de l'aménagement de ces nouveaux inté­rieurs a été mis au point au mois de mars 1961. L'exposition permanente a été réalisée selon le plan définitif comme suit : les oeuvres des écoles italiennes et nordiques sont exposées dans les 15 locaux (13 ca­binets et 2 salles) du II e étage. Là, l'évolution de la sculpture européenne depuis le IV e siècle jusqu'à 1600, — et dans les 5 salles situées entre le I er et le II e étages, les sculptures de l'époque baroque, donc l'évolution de la sculpture entre 1600—1800, sont présentées aux visiteurs. Le nombre définitif des locaux de l'exposition se chiffre à 20 pièces (13 cabinets et 7 salles). Par rapport à l'état de 1936, l'aire affectée aux fins de l'exposition s'est triplée et elle s'est doublée par rapport à l'état de 1956. Cette proportion devient encore plus favorable si l'on y compte les monuments décoratifs de pierres sculptées aménagés dans l'escalier, ainsi que les pièces exposées dans la grande salle Renaissance. L'augmentation de l'aire de l'exposition a permis une présentation plus détaillée aux visiteurs de la richesse des sculptures de la collection. En offrant des chiffres disponibles y relatifs le progrès est mis nettement en évidence. Selon le plan d'amé­nagement définitif, la répartition des locaux affectés aux différentes écoles est la sui­vante : école italienne 12 locaux (4 en 1936, 8 en 1956) ; école française et néerlan­daise : deux grandes salles (pas une seule en 1936 et 1950, un seul cabinet en 1956) ; école allemande : 6 cabinets et une grande salle (en 1936 — avec les écoles française et néerlandaise­—-3 cabinets; en 1956 l'école allemande seule 3 cabinets). Ces chiffres par­lent d'une manière éloquente des efforts et des réalisationsd es derniers vingt-cinq ans. La présentation technique de l'exposition marqua aussi un progrès énorme. Toutes les salles ont été dotées de l'éclairage électrique. L'aménagement de l'installation électrique est des plus favorables. Les tubes luminescents jettent leur lumière uni­formément d'en haut sur les statues sans que les sources lumineuses compromettent l'effet d'ensemble de l'intérieur. Nous avons choisi de nouveau le bleu-vert pâle pour la peinture des mures, couleur qui harmonise le mieux avec les bronzes. Ce fond s'est révélé plus tard très favorable aux marbres, ainsi qu'aux statues en bois peints et aux terres cuites. La justesse de notre choix de couleur a été confirmée historiquement par les couleurs des seconds plans des bas-reliefs italiens du Quattrocento. Les piédestaux ont été modifiés considérablement. Les anciens piédestaux de bois blanc, drapés de toile ont été revêtus de feuilles de placage en noyer. Grâce à ce matériau, noble et solide, à la couleur chaude brune de noyer, l'impression que les statues éveillent dans les visiteurs gagne encore en intensité et la beauté individuelle de chaque pièce en est pleinement rehaussée. Pour assurer l'harmonie de la tonalité générale, des in­scriptions ont été faites pour les piédestaux sur plaque vernie de noyer. La présen­tation de l'exposition est entièrement moderne et digne en tous égards à l'impor­tance et à la valeur de la collection. Le principe fondamental qui a été observé dans la réalisation de l'exposition, consiste en le groupement des statues suivant les époques et les écoles. Dans chaque groupe les pièces remarquables ont été mises sur une place de choix. Dans la partie italienne, l'ordre stylistique chronologique est le suivant : 1 er cabinet : commencements de la sculpture et oeuvres italiennes du XI —XIII e siècles. 2 e cabinet : Trecento italien. 3 e cabinet : Quattrocento primitif toscan (cercles de Donatello et de Ghiberti). 4 e cabinet : Quattrocento toscan (maîtres siennois, la famille Robbia). 5 e cabinet : Quattrocento toscan tardif et le chef-d'oeuvre de Verrocchio. 6 e cabinet : Quattrocento de Padoue. 7 e cabinet : Quattrocento véni­tien et milanais. 8 3 cabinet : Cabinet du célèbre bronze léonardesque. Dans le grou­pement des oeuvres, le but était là la mise en vedette du Cavalier, conséquemment

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