Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 21. (Budapest 1962)

PIGLER, ANDRÉ: Notices sur quelques portraits néerlandais

39. Jacob Gerritsz. Cuyp : Portrait de femme. Budapest, Musée des Beaux-Arts sur le côté droit héraldique, en général, mais de loin pas sans nous montrer des ex­ceptions. Il semble que c'est relativement l'art Renaissance italien qui se soit rendu indé­pendant du droit coutumier général en Europe. C'est en vertu de ce droit que Gio­vanni dal Ponte a disposé les donateurs sur le tableau d'autel du Musée des Beaux­Arts de Budapest, et — pour citer encore un exemple courant — le peintre inconnu de la « Pala Sforzesca» (Milan, Brera) en représentant Lodovico il Moro et Beatrice d'Esté. A l'encontre de ceux-ci la question se pose de savoir si sur le tableau d'autel de Lorenzo Costa, exécuté en 1488 pour l'église S. Giacomo Maggiore de Bologne, pourquoi c'est Giovanni Bentivoglio, le seigneur de la ville, qui se trouve à gauche de la Madone, cédant ainsi à sa femme la place plus distinguée. Suffit-il de se reporter ici aussi à un arbitraire artistique, ou faut-il chercher des raisons plus profondes ? Quant aux portraits faisant pendant l'un à l'autre, nous nous bornerons à énumérer quelques exemples seulement : les portraits de Francesco et de Bianca Maria Sforza, par un peintre lombard inconnu (Milan, Brera), les portraits de Giovanni II Benti­voglio, cité plus haut, et de sa femme Ginevra Sforza par Francesco del Cossa (Wash­ington, Nat. Gall, of Art), les portraits de Raphaël représentant le couple Doni (Florence, Pitti), les tableaux de Titien portant les effigies de Francesco Maria délia Roveré et d'Eleonore Gonzaga (Florence, Offices), les portraits en buste d'un jeune homme et d'une jeune fille par Palma Vecchio (Budapest, Musée des Beaux-Arts), présentent tous les portraiturés dans une prise de place conforme à la règle. Or, les

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