Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 21. (Budapest 1962)
PUPPI, LIONELLO: Angelo Zotto et quelques fresques padouanes du XVe siecle
aussi dans le contemporain Parentino : 32 il convient de rappeller à ce propos, que c'est fort probablement en 1465 qu'Angelo est entré, bien ou mal, dans l'atelier de Francesco. Le Museo Civico de Padoue conserve une oeuvre — une « Nativité» âpre et dure (fig. 27) — que Grossato attribue dubitativement à Corona 33 — qui porte certaines marques frappantes de la personnalité de Angelo Zotto, telle que nous avons tâché de la définir : la caractérisation réaliste, violente et exaspérée, des personnages, la «maniera secca» et «timide nel colorito», notée déjà par Moschini, 34 — tout-à-fait affranchis du contrôle et de la mesure des peintures de l'Ecole de SS. Sebastiano e Marco, de Budapest et de S. Giustina, et qui semblent ignorer les leçons mantegnesques et postmantegnesques : doit-on voir dans cette oeuvre un témoignage de la première manière de Angelo, celle qui avait indigné Michiel? 35 Il est très probable ; et, dans ce cas, en acceptant une telle proposition qui limiterait, en l'expliquant et en la résolvant, la négation ferme de Michiel, on disposerait d'un élément stylistique essentiel qui permettrait de compléter, bien qu'en termes schématiques, l'intégration et la restitution de la personualité du Maestro Angelo Zotto. LIONELLO PUPPI (Padova) 32 Ces relations ont été très bien notées par M me Ameisenowa (Legenda aurea z warsztatu Parentina w Bibljoteca Zamoyskich w Warszawie. Krakow, 1936. p. 10 sq.), et elles sont confirmées par les recherches récentes de M. Salmi, de L. Coletti — qui suggère l'intéressante hypothèse d'une collaboration de B. Parentino avec Liberale, Girolamo da Cremona, Sano di Pietro, Vecchietta aux Corali de la Bibliothèque Piccolomini à Siena (Pittura Veneta del Quattrocento. Novara, 1953. p. XLV). de M. G. Rut te ri (op. cit. pp. 21, 22 — 23). 33 G r o s s a t o, L. : op. cit. pp. 144—145. 34 M o s c h i n i, G. A. : Delle origini ... p. 25. 35 C'est le personnage de St. Joseph se rapprochant de Squarcione, qui est surtout indicatif, et qui dans sa construction grossière et sèche, se rapproche du Saint Antoine Abbé du polyptique de Lazára du Museo Civico de Padoue et de celui du petit retable de la Coll. Vitetti de Rome, découverte par R. L o n g h i, en 1926 (Lettera pittorica a Giuseppe Fiocco — dans Vita artistica. 1926. p. 135), et intégré à juste titre dans la récente exposition consacrée par Mantoue à Mantegna et aux peintres mantegnesques.