Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 21. (Budapest 1962)
PUPPI, LIONELLO: Angelo Zotto et quelques fresques padouanes du XVe siecle
22. Jacopo da Montagnana : Pietà. Padoue, Chiesa dei Servi Jacopo da Montagnana : Pietà. Padova, Chiesa dei Servi qu'elle influence même Cavalcaselle dans l'examen des fragments de S. Giustina, étrangers à Angelo, mais ne concorde pas avec les jugements formulés par Brandolese et par Moschini pour lesquels les têtes des personnages de la «Crucifixion» de 1489 sont pleines d'une vigueur réaliste « di verità » et « bellissime » et dérivent « dalla scuola dello Squarcione». 23 Il convient de mettre en rapport dès maintenant toutes ces impressions avec la donnée artistique concrète dont nous disposons, pour voir s'il est inévitable d'accepter l'une, en la faisant coïncider avec une position critique de notre part, et d'exclure l'autre ; ou si, par hasard, leur antinomie ne pouvait être expliquée, justifiée et, à la fin, conciliée dans un jugement critique plus prononcé. La «Crucifixion» fragmentaire de S. Giustina laisse voir, dans la partie la mieux conservée et la plus claire (fig. 18), un raccourci de ville, fort et hardi, contre un décor de collines escarpées, à peine touchées par des taches de végétation : l'ensemble constitue un morceau d'une remarquable qualité. Malheureusement, il ne reste presque rien des têtes qui avaient frappé Brandolese et Moschini, car même celle du bon larron est à peine reconnaissable, comme d'ailleurs la figure tout entière : il y a, 23 Cf. aussi Moschini, G. A. : Deila origine e délie vicende délia Pittura in Padova. Padova, 1826. p. 25.