Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 19. (Budapest 1961)
POPHAM, A. E.: Dessins du Parmesan au Musée des Beaux-Arts de Budapest
39. Parmigianino : Etude portant deux femmes. Budapest, Musée des Beaux-Arts. Parmigianino : Tanulmányrajz két nőalakkal. Budapest, Szépművészeti Múzeum tination de ces dessins, or, ma supposition selon laquelle ces dessins seraient des idées pour le fresque de l'abside de la Steccata, s'est avérée incorrecte. Je tiens pour probable que tous ces dessins datent de la période romaine de l'artiste. Le dessin de Budapest a été gravé en fac-similé par Rosaspina, lorsqu'il se trouvait dans la collection de Giovanni Antonio Armano ce Vénitien mystérieux qui, il semble, avait acquis les dessins de Zanetti (provenant bien entendu de la collection Arundel), et qui les a ensuite vendus ou du moins la plupart de ceux-ci, à Vivant-Denon. Le fait que Zanetti a reproduit la feuille en bois clairobscur (Bartsch 62) quoiqu'avec des variations considérables, permet de supposer que le dessin présent lui avait appartenu. Par exemple, il a substitué la figure indéterminée, visible dans l'architecture au-dessus des têtes des personnages, par Apollon tenant la lyre, disposé dans une niche en haut cintrée, suggéré évidemment par l'Apollon visible dans une attitude analogue dans 1'« Ecole d'Athènes » de Raphaël ; à la place de la figure du personnage se tenant derrière la base de colonne, à gauche, il a peint une chasseresse classique tenant l'arc. Toutefois des modifications de cette espèce ne sont pas isolées dans l'oeuvre de Zanetti et je pense que c'est en effet le dessin de Budapest qui était le «effigiem hanc a Jacobo Parmensi delineatam», plutôt qu'une autre esquisse presque identique du Parmesan. 32 Une autre esquisse absolument authentique du Parmesan est celle d'un garçon nu (fig. 38), 33 qui a été tracé au dessus de la jambe gauche d'un homme, et où à droite sont visibles, en partie coupées, les jambes d'un autre enfant. Cette technique du dessin plutôt formelle, ressemblant à la gravure suggère une date tardive, comme 82 Le nom «Jacobus» qu'on rencontre souvent dans la légende gravée au bas des clair boscurs, exécutés sans aucun doute d'après les dessins du Parmesan, ne semble être autre qu'une faute d'impression. Le fait que Zanetti a emprunté la figure d'Apollon à 1' «École d'Athènes», semble indiquer qu'il avait vu une liaison entre ce dessin et la fresque de Raphaël. A mon avis il avait raison. U convient de la comparer avec la copie du Parmesan d'après l'«École d'Athènes», à Windsor. (P o p h a m , A. E. : et Wilde, J. : The Italian Drawings ... at Windsor Castle. London, 1949. n° 598). 33 N° de l'inv. 2133. Dessin à la plume sur papier de préparation rose. 141 X 97 mm. De la collection Esterházy.
