Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 16. (Budapest 1960)
FREL, JIŘI: Remarques sur quelques monuments antiques
26. Portrait d'un Grec. Budapest, Musée des Beaux-Arts Görög férfi portréja. Budapest, Szépművészeti Múzeum du II? siècle, 27 en la comparant aux effigies de l'époque antonine. Les mèches rondes très stylisées semblent imiter plutôt la coiffure du jeune Caracalla et de Géta : ainsi la tête de Budapest aurait dû être exécutée plutôt vers la fin de l'époque proposée. 7. Dans le même volume des Acta Antiqua Mme Edith Thomas 28 étudie les bassins plats de marbre dont plusieurs fragments se trouvent au Musée de Budapest. 29 Dans son catalogue elle mentionne en outre un fragment de Prague (p. 266, n° 20) qui se trouve en effet dans la collection de l'Institut d'archéologie classique de l'Université Charles (n° de l'inv. I 306) ; il est reproduit dans les Wiener Vorlägeblätter IX, 3a-b. Le fragment figure Thétis conduisant le petit Achille chez Chiron (de ce personnage il ne subsiste que le bâton sur lequel il s'appuie). Le monument a été acquis par 0. Benndorf en 1875, à Athènes. Le marbre est pentélique, il s'agit donc d'un travail attique : cette circonstance ne manque pas d'intérêt au point de vue des conclusions de Mme Edith Thomas. 8. L'authenticité de la petite mosaïque au poisson 30 est contestable : son exécution semble moderne, particulièrement les pierres blanches font l'impression d'avoir été taillées récemment ; aussi le poisson représenté n'a-t-il pas d'analogies convaincantes. Klaus Parlasca, qui vient de publier une étude sur les fausses mosaï27 Ibid, p. 113, fig. 5 et p. 116 et suiv.; n» de l'inv. 53.31 ; haut.: 15 cm; En revanche — pour la tête d'homme barbu (ibid. p. 115, fig. 6, pp. 117 sqq.) la date d'Ingholt (époque antonine) paraît préférable à celle de Kádár (fin du Hème — début du Hlème s.) ; l'aspect pathétique est une particularité locale, le personnage rappelle Antonin le Pieux. 28 Acta Antiqua, 3 (1955) p. 261 et suiv. 29 Le fragment figurant dans le catalogue de Hekler sous le n» 172, duquel Mme Edith Thomas, dans son étude citée, a établi qu'il provenait de Csopak, donc qu'il fut trouvé en Hongrie, fut rendu par le Musée des Beaux-Arts au Musée Historique Hongrois, où il figure actuellement sous son numéro original : (36/1851 — 21). (Le réd.) 30 S z i 1 á g V i, J. G. — C a s t i g 1 i o n e, L.: Griechisch-römische Sammlung, Führer, Budapest, 1955. pl. XXIX, fig. 3 ; n» de l'inv. 52.29 ; 15,8 X 26,7 cm.