Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 14. (Budapest 1959)
GARAS, CLAIRE: Joseph Winterhalter
caractère étroitement local de son activité un peu maniéré. 24 La ressemblance avec Maulbertsch n'y est, bien entendu, plus aussi frappante que dans ses oeuvres de jeunesse bien qu'il utilise encore les compositions et les types de Maulbertsch. Son tracé plus sec et en même temps plus minutieux se distingue nettement de celui de Maulbertsch. Maulbertsch, particulièrement dans ces dessins tardifs, est plus sommaire et se rapproche mieux de l'idéal du dessin classiciste que Winterhalter qui, tout en ayant travaillé déjà à l'époque du classicisme, s'est arrêté à la conception et aux formes de la peinture baroque tardive. Maulbertsch, avec la verve du génie créateur, a dépassé les phases baroque et rococo de son propre art, tandis que l'épigone Winterhalter se cantonne dans cette phase de l'évolution. L'indentification des dessins de Winterhalter, la définition et la publication des oeuvres authentiques du maître de Znaim nous permettent de mieux éclaircir les rapports entre le maître et l'élève, ainsi que d'attribuer correctement quelques esquisses figurant d'une façon erronée comme les oeuvres de Maulbertsch. Une collection de Munich (W. Reuschel) conserve une esquisse de plafond ovale, attribuée à Maulbertsch et représentant le Christ ressuscité entouré d'anges qui tiennent les instruments de la Passion, la croix et la bannière (fig. 57). 25 Une autre variante peu différente, une esquisse à la détrempe figure au Musée de Brno comme une oeuvre de Winterhalter. La parenté étroite qu'accusent le style et le type de ces esquisses avec les tableaux et dessins signés de Winterhalter, prouve que l'attribution de Brno, s'appuyant sur les traditions locales, est correcte, et que l'esquisse de la Résurrection, avec les visages ronds, estompés et vides, le dessin schématique des bouches, des fronts et des nez petits, (v. par exemple la Vision de Joachim de Vienne, etc.) est en effet l'oeuvre du maître de Znaim et non celle de Maulbertsch. La ressemblance entre les deux variantes de l'esquisse de la Résurrection et les trois petits tableaux à l'aquarelle, récemment acquis et exposés comme les oeuvres de Maulbertsch au Barockmuseum de Vienne, est frappante. La facture fade, presque enfantine des tableaux : Le Christ aux limbes, le Christ et les apôtres, et le Christ mort sur les genoux de la Vierge, le dessin défectueux (v. par exemple le bras tenant l'étendard, du Christ), les mains déformées, telles des griffes, les visages schématiques, évoquent les dessins de jeunesse de Winterhalter que nous avons précédemment étudiés (v. les copies dessinées des compositions d'Orlat) et ne soutiennent aucunement la concurrence avec les esquisses originales et authentiques de Maulbertsch. Les aquerelles de Vienne sont passées au Barockmuseum de Gross 24 Brno, Moravskc Museum : Esquisse de tableau d'autel avec Saint Florian. Lavis à l'encre de Chine, 234X 185 mm. signé : ,,J. Wh. inv. et delincavit", B. 1315. Esquisse d'un tableau d'autel figurant Sainte Cécile, dessin à la plume 324x218 mm, signé : ,,Vom Winterhaider entworfen", B. 45. Esquisse d'un tablaeu d'autel : Sainte Catherine de Sienne, lavis à l'encre de Chine, 225x 171 mm, signé : „Jos. Winterhaider", B. 51. Esquisse d'un tableau d'autel : Saint Jean Népomucène, lavis à l'encre de Chine, 256 X X 350 mm. signé : „Vom Josef Winterhaider Ac : 802." Esquisse d'un tableau d'autel : Saint Augustin, lavis à l'encre de Chine, 258x350 mm. B. 1317. Esquisse d'un tableau d'autel: la Vierge, dessin à l'encre de Chine, coloré, 230x 180 mm, signé „Skizziert Vom Winterhaider m. p." B. 1314. Trois figures de femmes allégoriques, lavis à l'encre de Chine, 173x214 mm. B. 44b. Esquisse d'une fresque pour autel, dessin à la plume, 360x240 mm, B. 1316. Allégorie de la science, lavis à l'encre de Chine, 390x483 mm, B. 46. Saint Egide, esquisse d'un tableau d'autel, lavis à l'encre de Chine, 342 X 231 mm et 361X240 mm, B. 133, B. 42. Esquisse de plafond, encre de Chine, colorée, 223x280 mm, B. 1319. 25 Huile sur toile 32x39 cm. Vienne, Glückselig, 1933, Slg. Reinighals, N° 132. Exposée à Vienne, Galerie Neumann und Salzer, 1930. N° 23 et à Munich, Bayer. Nationalmuseum, Collection W. Reuschel, 1959. N° 32.