Radocsay Dénes - Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 11. (Budapest, 1957)
RADOCSAY, DENIS: Le fragment du sarcophage de Kalocsa
7. Le sarcophage de Kalocsa. Budapest, Musée des Beaux-Arts. A kalocsai szarkofág. Budapest, Szépművészeti Múzeum. sculptures de Kalocsa. 9 Ayant été conçu comme sarcophage, il est inutile de chercher ses analogies parmi les pierres soit de la première, soit de la seconde période de la construction de la chathédrale. Au contraire, il diffère de celles-ci justement du fait qu'il n'a pas été exécuté en même temps que l'architecture, et non dans l'atelier de la construction, mais indépendamment de celle-ci, ce qui explique aussi son origine de Kalocsa. Le sarcophage de Saint André est en effet séparé de celui de Kalocsa par quatre siècles net. Malgré la grande différence de temps, notre supposition est bien motivée. Retracer la ligne de l'évolution de la sculpture funéraire médiévale dépasserait de beaucoup les cadres de cet article, il convient pourtant de signaler que les divers motifs et types ont vécu au cours des siècles. La scène de David tuant le lion du monument funéraire écossais, datant du VIII e siècle, remonte elle aussi à la composition d'une statue de porphyre byznatine du V e siècle, représentant Constantin. 10 Nous mentionnerons encore que la structure de notre bas-relief n'est 9 F o e r k, E. : op. cit. p. 51. Supposé que le sarcophage ne fût pas taillé d'une seule pierre, mais qu'il ait été assemblé de plusieurs plaques de pierre — manière dont nous possédons plusieurs exemples parmi nos sarcophages — ses dimensions intérieures suffiraient pour abriter un cadavre plus grand. 10 Curie, C. L.—Henry, F.: op. cit. p. 267. 2* 19