Radocsay Dénes - Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 11. (Budapest, 1957)
SZILÁGYI, JEAN GEORGES: Un maître corinthien tardif
Il n'est pas difficile de reconnaître en le peintre du vase celui que Benson a classé dans le « Groupe de la Sirène de Munich». 3 A côté de l'aryballe éponyme de Munich 4 (fig. 6) il a attribué à cette même main — sans aucun doute, justement — une pièce de l'Ermitage de Leningrad et une du Musée National de Copenhague, ainsi qu'un exemplaire de Délos et un de la Haye. Classer dans ce groupe trois aryballes de Vienne paraît être moins convaincant, 5 par contre il n'est guère douteux qu'un spécimen de Heidelberg récemment publié appartienne à cette même main, aryballe que Benson classe dans l'œuvre, également facile à augmenter, du « Maître des Sirènes barbues». 6 C'est aux six pièces de ci-dessus que vient donc se joindre l'aryballe de Budapest qui est d'un travail plus négligé que les exemplaires de 3 B e n s o n : p. 55, N° 92; il a séparé lui aussi les pièces sou 6 et 7 des cinq premiers. Payne (Necrocorinthia. Oxford, 1931. p. 321, N° 264 — 272) a établi un groupe plus grand d'aryballes tardifs à représentations de Sirènes ; ce groupe comprend, sauf celle de Copenhague, les pièces publiées jusqu'à cette date, de ce maître mais aussi d'autres exemplaires, ne provenant pas de la même main. Le but primaire de son enumeration ne fut pas de séparer les maîtres, mais plutôt d'établir dos groupes cohérents. P. N. U r e (Aryballoi and figurines from Rhitsona in Boeotia. Cambridge, 1934. p. 35 — 36 et 95 — 96) a étudié le groupe de points de vues similaires, en complétant la liste de Payne de nouvelles pièces. C'est D. A. A m y X (Corinthian vases in the Hearst Collection at San Simeon. Berkeley —Los Angeles, 1943. p. 219 et 230) qui fut le premier à déclarer que ces vases étaient sortis du même atelier, mais dûs à de mains différentes, et que « faire une distinction entre elles est possible, au prix de beaucoup de temps et de patience, et promet de résultats intéressants». K. Schauenburg dans le texte du volume 1. de Heidelberg du CV (Munich, 1954. p. 27 — 28 ad pl. 13, 9 —10) n'est pas du même avis : les vases énumérés par lui se divisent entre plusieurs maîtres. Il ne ressort pas clairement du texte lesquels il considère comme sortis de la même main. 4 Sieve kin g, J. — Hackl, R. : Die K. Vasensammlung zu München. 1912. No 321. pl. 9 (fig. 3). 5 Benson: AJA 1956, p. 229. 6 CV Heidelberg 1, PL 13, 9; Benson ibid. Sur le groupe du « Maître des Sirènes barbues » pour la première fois A. Greifenhagen, AA, 1933. p. 423. Encore d'autres attributions chez Benson : Gesch. d. kor. Vasen, p. 55 — 56, N° 95. En dehors des vases énumérés par Benson, une pièce conservée au Musée Archéologique de Sofia est due en toute évidence à cettemême main (Ivanov, T.: Izv. Bulg. 19, 1950. p. 260, fig. 198) de même qu'un exemplaire de Beading, récemment publié, CV Reading 1 (1954) III C pl. 5, 9. 6. Aryballe corinthien. Munich, Museum antiker Kleinkunst. Korinthosi aryballos. München, Museum antiker Kleinkunst.