Szilágyi János György - Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 7. (Budapest, 1955)

BALOGH, YOLANDE: Sur des statues de l'époque Arpadienne. I. Tete de pierre retirée du Danube

sibilité de son origine d 'Esztergom pourrait se poser de nouveau. Le pro­blème peut — faute de monuments analogues — guère être résolu. La tête de pierre appartenait-elle à l'une ou à l'autre église, son importance est incontestable, car elle représente une époque dont nous ne connaissons que peu de chose et aucune statue de portail plus grande que nature. Elle est toutefois en soi un témoin grandiose de l'art monumental duXIL siècle 23 et en même temps un témoin du niveau culturel de la Hongrie cette époque. 24 YOLANDE BALOGH 18 L'église capitulaire Saint Etienne Proto­martyr d'Esztergom fut fondée par le prince Géza. (R u p p: I. p. 6—8). 19 Selon le Chronicon Monacense l'église capitulaire de Dömös fut fondée par le prince Álmos. (S z e n t p é t e r y: II. p. 80.). Le roi Béla II, en faisant le 3 septembre 1138, le re­censement des propriétés de la prévôté de Dömös, mentionne l'église comme ayant été fondée par son père, le prince Álmos, et d'avoir été terminée par lui et par la reine Hélène. (Szentpétery I.: Az Árpád-házi királyok ok­leveleinek kritikai jegyzéke (Répertoire critique des documents des rois Arpadiens). Vol. I. fasc. 1. Budapest, 1923. p. 22—23, 63 et suiv. — Cf. en outre: R u p p : I. p 33). 20 G e r e V i c h : op. cit. Pl. CXXVI, CXXXIII. 21 Selon l'opinion de M. Jean Bogárdi, ingénieur hydraulique, docteur des sciences techniques (20 Iuin, 1955 — Musée des Beaux-Arts, Archives n° 863-D 1.— 88), la tête de pierre n'a pu parcourir au fond du Danube pas même un trajet de 20 km (par exemple d'Esztergom à Vác), car l'alluvion du Danube l'aurait usée au point d'être méconaissble. «A mon avis, la tête de statue a dû tomber dans le Danube à Vác, endroit où elle fut retirée; il est même certain qu'elle a dû passer dans un abri (par exemple elle a pu s'enfoncer dans le limon), car dans le cas contraire l'alluvion ambulante du Danube l'aurait considérablement polie et usée.» 22 Un bon exemple pour des pierres taillées emportées est la console de grandes dimen­sions portant les armoiries du roi Mathias, qui a été transportée de Visegrád à Kisoroszi. On avait pu transporter des pierres taillées, pour des travaux de fortification également, encore dans les temps turques. 23 Henri Horváth situe le relief dit de Saint Gérard et Saint Émeric de Székesfehérvár, vers 1200. (Horváth, H.: A magyar szobrászat kezdetei (Les débuts de la sculpture hongroise), Budapest, 1936, p. 21—22.) Par contre M. Dercsényi le tient plutôt pour une oeuvre du haut moyen âge. (D e r c s é n y i, D.: A székesfehérvári királyi bazilika (La basilique royale de Székes­fehérvár). Budapest, 1943. p. 121, n° 74.) Le port de cheveux et les bijoux de l'enfant déterminent là aussi l'époque. Nous rencontrons un bijou semblable sur une statue-portrait du VI e siècle (Milan, Musée Archéologique. — Haseloff, A.: Die vorromanische Plastik in Italien. Florence-Berlin, 1930. Pl. 5.). 24 La seconde partie de cette étude, traitant de l'origine du style du relief du portail de Szent­király, paraîtra, faute de place, dans le numéro prochain du Bulletin. 17. Maître français, fin du XII e siècle: Le Miracle des Pains (détail). Fresque. Cler­mont-Ferrand. Crypte de la cathédrale. Francia mester, XII. század vége: A ke­nyércsoda (részlet). Clermont-Ferrand, a székesegyház altemploma.

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