Szilágyi János György - Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 5. (Budapest, 1954)

KÁKAY SZABÓ, GEORGES: Département de restauration

arts graphiques en Hongrie, a paru, en 1951, «L'historié de l'ancienne gravure sur cuivre en Hongrie» (par Denis Pataky) et sont en préparation l'historié de l'ancienne gravure sur bois, l'histoire de la lithographie ancienne et celle de la gravure sur cuivre moderne. Par ses publications, par ses expositions, par ses fichiers le département poursuit le même but, celui de mettre à la portée des travailleurs, artistes et chercheurs la centaine de milliers de planches, dessins et estampes, de prove­nance hongroise ou étrangère, conservée dans sa collection, la plus riche et la plus importante de Hongrie. Le département veut que ses collections soient d'un accès facile pour les visiteurs qui viennent les admirer ou les étudier. Il pourrait ainsi contribuer à assurer un niveau élevé aux recherches hongroises sur l'histoire des arts graphiques. LOUIS VAYER Conservateur en chef du Cabinet d'Estampe Département de restauration Pendant les années de guerre l'activité du Département s'est bornée à mettre en sécurité les objects d'art du musée. La guerre terminée, la restauration des peintures fut aussitôt reprise et l'on commença d'abord à restaurer les tableaux modernes hongrois et étrangers, puis à partir de 1946, les tableaux anciens étrangers, emportés à l'Occident et restitués. Les ateliers de restauration se sont considérablement agrandis dans les dernières années, tant au point de vue de son domaine d'activité, qu' à celui de son équipement. Les jeunes restaurateurs, après avoir terminé leurs études à l'École des Beaux-Arts, gagnèrent au Musée une formation pratique sous la direction de l'atelier. Actuellement cinq jeunes restaurateurs travaillent au musée aux côtés du chef du département et de son suppléant. En dehors des ateliers de restauration de tableaux, deux nouveaux ateliers ont été établis en 1947 et en 1949 : le premier pour restaurer les sculptures en bois et le second pour les statues en pierre. L'équipement des ateliers récemment installés s'est de beaucoup amélioré par rapport à l'équipement ancien: l'acquisition des accessoires modernes du travail de restauration nous a permis des procédés dont les moyens manquaient avant la guerre (par exemple la radioscopie). Le travail des ateliers tendait en premier ressort à conserver les objets exposés à un danger imminant, à régénérer les tableaux destinés à être exposés, et — autant que le temps le permettait — à les mettre en état. Après l'ouverture des expositions permanentes des collections de la Galerie des Tableaux Anci­ens, de la Galerie des Tableaux Hongrois Modernes, de la Galerie des Tab­leaux Étrangers Modernes et du Département des Sculptures, on pouvait entreprendere, en même temps que la restauration des monuments hon­grois, les travaux posant un problème difficile et exigeant un travail de longue durée. Parmi les travaux effectués par les restaurateurs, on distingue la mise en état de la toile de Tiepolo, intitulée «Saint Jacques apôtre vainc les Maures». Cette toile est revenue après la guerre dans un tel état qu'elle laissait très peu d'espoir d'en refaire un tableau qui puisse être présenté au public. Les clo­quages couvertes superficiellement se sont, lors du transport, pour la plupart

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