Szilágyi János György - Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 5. (Budapest, 1954)
HENSZELMANN, LILLA: Cinq oeuvres d'Aloyse Strobl
cours de son activité artistique, Strobl mit à son profit les motifs qu'ils devaient à ses prédécesseurs mais non sans les fondre dans une conception homogène dynamique et personnelle. Ybl affirme 23 que Strobl avait emprunté ses figures au Dernier Jugement de Michel-Ange. Mais à côté de la source primitive de Michel-Ange, dans la création de l'atmosphère apocalyptique, on peut évoquer plus purement le nom de Rodin et voir son influence dans la conception des figures du groupe. Pour terminer, nous mentionnons le buste de l'Officier italien 24 , le dernier en date d'exécution parmi nos récentes acquisitions. Au cours de l'examen des trois portraits précédents, nous avons essayé de souligner le changement, l'évolution manifestée dans l'art de Strobl mais qui affectant le problème principal ne conduisent point directement à l'oeuvre la plus marquante de sa dernière manière. Pour mieux apprécier ce portrait, il faudrait connaître dans tous ces détails, l'évolution de Strobl en 1919. En attendant nous nous bornons à traiter, très brièvement, le problème principal et nous remettons pour plus tard, l'étude plus approfondie de cette oeuvre. Le modèle du buste d'un étranger sut faire oublier à Strobl toute convention antérieure. C'est par ce portrait que le maître réussit, la première fois dans sa carrière, à faire valoir son point de vue critique exempt de toute tendance à l'idéalisation ; la beauté de ce portrait est due uniquement à la vérité se dégageant du travail créateur. Pour l'exécution de ce portrait, Strobl utilisa les meilleurs résultats obtenus au cours de ses dernières années dans le traitement du marbre et dans ses ébauches il s'inspira des plus hardis de ses essais après les avoir pour ainsi fait passer au crible de sa critique et ainsi résumé son expérience pour ce portrait de l'officier italien. LILLA HENSZELMANN. 23 Op. cit. p. 98. 24 Le portrait avait été exécuté vers 1919, et, d'après une note de l'inventaire-, il est entre vers 1920 à la Galerie Municipale qui l'avait probablement acheté à l'artiste même.
