Szilágyi János György - Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 5. (Budapest, 1954)

WESSETZKY, GUILLAUME: Les problemes des «amulettes de nouvel an» égyptiennes

question de manière détaillée lui aussi, et souligne que toutes deux expressions peuvent se rapporter également au jour de Sothis. 19 En examinant le problème, nous pouvons prendre en considéra­tion le sens primaire du mot w p j = «séparer» qui est en corrélation naturelle avec le sens «ouvrir». 20 Il est de même évident que le t p 21 en tant que «tête», «chef» ou «pointe de quelque chose» peut être interprété comme «début» ; de même que, par exemple, le t p r c = «commen­cement du jour» et t p g r h = «commencement de la nuit», ou bien letp d w 3 j .t = «commen­cement du crépuscule du matin», expression qui convient au lever du Sirius ; le t p j = «premier» a évidemment désigné la fête pri­mairement la première. Les deux expressions synonimes fournis­sent en elles-mêmes une explica­tion suffisante de leur interver­sion dans l'usage. C'est avec la plus grande précaution qu'il faut examiner au point de vue de l'ordre de succession des fêtes, 22 les listes des offrandes solennelles contenues dans les mastabas de l'Ancien Empire. Or, il ne peut être fortuit au cas d'une liste d'ensemble des fêtes, devenue une formule, que jusqu'au milieu de la V e dynastie, les fêtes w p et t p j - r n p. t dans les listes plus complètes apparais­sent distinguées l'une de l'autre, de sorte que le w p-r n p. t figure au début de l'énumération et qu'il soit suivie du t p j-r n p. t séparé par la fête de Thot. En tenant compte le l'importance du mot t p, mentionnée ci-dessus, et du titre de la déesse Sothis, le n b. t t p - r n p. t «patronne du nouvel an», — titre bien plus récent, mais absolument caractéristique — nous supposons de préférence qu'originairement c'est le t p j-r n p. t qui a désigné le lever du Sirius, tandis que le w p-r n p. t désignait le jour, qui, dans le calendrier utilisé dans la pratique, signifiait le premier jour de l'année civile de 365 jours, tant dans le sens «séparateur» que dans celui de «ouvreur». C'est avec cette conception que s'accorderait l'ordre de succession des fêtes de l'Ancien Empire, où le second jour de l'an, jour du lever du Sirius, ayant déjà un décalage de quelques semaines dans le calendrier, est placé après le jour de l'an du calendrier, et après la fête de Thot. En dehors des dates du calendrier astronomique on pourrait éventuclle­"Scharf f : op. cit. p. 16, note 4 ; et p. 19, note 2. 20 Erman-Ranke: Wörterbuch. T. I. pp. 298 et 299. 21 Op. cit. T. V. pp. 263-269. 22 Junker, H.: Giza II. Vienne et Leipzig, 1934. pp. 59-62, 116. 1. Fragment d'une bouteille de nouvel an égyptienne. Budapest, Musée des Beaux-Arts. Egyiptomi újévi palack töredéke. Budapest, Szépművészeti Múzeum.

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